D2 amateurs : Johan Paquet n'est jamais "venu avec les pieds de plomb"
Malgré un temps de jeu en dents de scie, le joueur de Meux reste dans le coup.
- Publié le 22-01-2019 à 11h04
- Mis à jour le 22-01-2019 à 16h45
Malgré un temps de jeu en dents de scie, le joueur de Meux reste dans le coup.
L’attaquant des Verts Johan Paquet vit une saison en dents de scie avec cinq titularisations, seulement, et neuf montées au jeu depuis le début du championnat. Depuis la rencontre d’avant trêve face à Ciney, le joueur de 26 ans revient toutefois bien dans le parcours avec bien plus d’impact sur le jeu.
Cela s’est traduit par un but à Visé la semaine dernière, et par une grosse prestation ce samedi soir face à l’Olympic. Positionné sur le flanc droit, Johan Paquet a posé de grosses difficultés à son adversaire direct, Diakhaby. "Il n’avait pas l’air super serein, c’est vrai. Mais la partie droite du terrain en première période était très gelée, ça ne devait pas être facile de défendre sur cette surface. Ça récompense ma bonne montée au jeu à Visé."
Sa prestation a d’ailleurs été récompensée par un pré-assist puisque Johan Paquet a réalisé tout le travail préparatoire sur le but victorieux de Meux en éliminant un homme pour rentrer dans le jeu.
"Je pense sincèrement avoir fait une bonne prestation. J’ai eu moins de bons ballons en première période mais j’ai tout de même pu amener de nombreux centres dangereux qui sont tous arrivés dans le rectangle. J’étais également là pour défendre."
On pourrait presque regretter l’absence du coach, Marco Casto, qui n’a pu voir sa prestation car cloué au lit. "Je ne m’en fais pas pour ça. Je sais que les gens autour du terrain lui donneront les détails de ma prestation."
Et si Johan Paquet était l’homme de la seconde partie de saison, pour les Meutis ? Cela n’est pas impossible. Il l’image de Meux, l’attaquant a souvent réalisé de meilleurs deuxièmes tours. "Je ne sais honnêtement plus à quand remonte ma dernière titularisation (NdlR : c’était contre Ciney, avant la trêve) mais j’ai déjà eu plusieurs discussions avec Marco Casto. Et, franchement, je ne suis jamais venu avec les pieds de plomb à l’entraînement." Une mentalité qui pourrait faire la différence.