Christophe Graulus, président de Namur: "Ce scénario, j'en avais rêvé"
Toussaint et/ou Rosmolen pourraient notamment rester à Namur alors que l’équipe joue dimanche son match du titre.
- Publié le 25-04-2019 à 08h20
- Mis à jour le 25-04-2019 à 16h50
Toussaint et/ou Rosmolen pourraient notamment rester à Namur alors que l’équipe joue dimanche son match du titre. Depuis dimanche dernier et la victoire à Binche (0-7) et le partage du CS Brainois à Saint-Symphorien, tout le club de l’UR Namur FLV est en effervescence.
En tête du classement général grâce à sa victoire supplémentaire, les Merles seront sacrés champions de la D3A dimanche après-midi en cas de victoire. Aussi en cas de nul ou de défaite, en fonction du résultat du CS Brainois qui reçoit Binche, la lanterne rouge. Entretien avec Christophe Graulus, un président heureux mais prudent.
Christophe, ce scénario relève du miracle…
"C’est ce que j’ai dit dimanche après le match à Binche. J’en avais rêvé. On ne l’espérait plus mais on y croyait tout de même encore."
Avoir fait venir Zoran Bojovic à deux matchs de la fin, c’était risqué, non ?
"Non, car on connaît tous Zoran. On savait que sa venue ne sèmerait pas la zizanie. Elle a justement fait du bien aux joueurs et à Jean-Claude Baudart."
Comment sentez-vous votre équipe depuis cette rencontre ?
"Dimanche, l’euphorie était normale et logique. Mais les joueurs ne sont pas suffisants, ni prétentieux, ni orgueilleux. On a notre sort en main et on doit être capables de faire le travail contre Stockel pour pouvoir faire la fête."
On vous sent assez prudent en évoquant ce titre.
"J’ai effectivement une crainte concernant cette rencontre car la saison peut basculer en 90 minutes. C’est aussi ça qui fait la beauté du foot. On n’a rien prévu pour le moment en cas de victoire. On improvisera."
À titre personnel, comment vivez-vous ces ascenseurs émotionnels ?
"Plutôt bien même s’il y a du stress en permanence vu qu’on n’est pas sur le terrain. Mais, en semaine, ça va car il y a également les activités professionnelles. Et puis, on n’est pas en finale de la Coupe de Belgique ou en D1 non plus…"
En cas de titre et donc de D2 amateurs, le projet d’équipe changerait-il ?
"On voulait à la base jouer le tour final à fond (NdlR : et donc viser la montée). Les joueurs qui ont jusqu’à présent signé sont des renforts en ce sens mais le noyau n’est pas encore complet."
Des joueurs comme Rosmolen ou Toussaint, cités comme partants, pourraient rester en cas de montée en D2 ?
"Oui. On sait ce qu’on a à l’UR Namur FLV et parfois il ne faut pas forcément aller voir ailleurs. Ils pourraient rester, mais nous ne ferions pas de folie financière non plus."
Entrée à 5 €, gratuite pour les étudiants
Cette journée de dimanche doit être celle de la fête du football, en province de Namur. Un club namurois qui joue le titre à l’échelon national, ce n’était plus arrivé depuis le sacre de Meux en Promotion D en 2015-2016. Raison pour laquelle la direction a choisi de diminuer le prix de la place à cinq euros, et de proposer la gratuité aux étudiants, sur présentation de leur carte. Christophe Graulus compte particulièrement sur les supporters pour pousser l’UR Namur FLV dans la quête du graal. “Stockel reste sur quatre bon matchs (trois victoires et un nul) dont une victoire contre Aische (NdlR : ils ont également battu Namur à l’aller). Ils n’ont rien à perdre et tout à gagner. C’est tout l’inverse pour nous.”