Quévy-Mons: la fin du tunnel pour Saussez

Après quatorze mois de galère, Florian retrouve le plaisir du jeu avec Quévy-Mons.

Grégory Dufert
Quévy-Mons: la fin du tunnel pour Saussez

Après quatorze mois de galère, Florian retrouve le plaisir du jeu avec Quévy-Mons. 

C’était le 7 octobre 2017, face à Waterloo. Ce soir-là, l’élan de Florian Saussez était brisé par une sale blessure au genou.

"C’est en effet le genre de blessure qu’un joueur de foot redoute. C’était à la suite d’une épaule contre épaule, et mon genou s’est tordu. Le diagnostic n’est pas tombé tout de suite et c’est clair que pendant cette période d’attente on espère que ce sera moins grave que prévu, mais il a finalement été confirmé que les croisés étaient touchés."

Et là, ce sont de longs mois d’attente.

"C’était long, à plus forte raison parce qu’il y a eu quelques complications il y a quelques mois. Il était prévu que je puisse reprendre la compétition au mois de septembre mais, au bout du compte, je n’ai joué que deux matchs depuis ma revalidation."

Deux matchs au cours desquels il a pu prendre du plaisir et mesurer le chemin encore à parcourir.

"Je sens un peu d’appréhension mais je sais que ça partira avec le temps. Pour être honnête, j’ai peur de recevoir des coups sur le genou. Mais mes sensations sont bonnes et, si je ne suis pas encore à 100 %, je gère au mieux, notamment en ne disputant pas des matchs complets au début."

Le prochain objectif du Colfontainois, c’est Stockel, lors de la reprise de janvier.

"Le coach m’a parlé et m’a dit que je devais être prêt en sept semaines. Et c’est justement ce match de reprise. Je sens dans son discours qu’il compte sur moi et ça me fait très plaisir parce que certains entraîneurs vous oublient après une grave blessure. On n’est qu’à la moitié de la saison et pour moi elle n’est pas encore fichue."

Et là, ce sera une page douloureuse qui sera définitivement tournée. Dans son malheur, il a eu la chance de ne pas être seul dans sa traversée du désert.

"On était trois ou quatre à avoir une grave blessure en même temps et, dans un certain sens, c’est moins pénible quand on partage la même mésaventure. J’ai d’ailleurs encore des contacts avec Malik Slaiki, qui avait eu la même chose que moi."

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