Pasqualino succède à Mariage à Pâturages: "M'entourer de gens concernés à 200%"
Exit Vincent André : le Colfontainois ramène avec lui Saïd Khalifa.
- Publié le 06-02-2019 à 11h09
Exit Vincent André : le Colfontainois ramène avec lui Saïd Khalifa. C’est avec de nouvelles têtes aux étages les plus importants du club que Pâturages s’apprête à entamer le sprint final qui doit le conduire au maintien. On savait que Karim Mariage, le manager, n’était plus dans l’équation depuis une semaine et, lundi soir, les têtes pensantes du club borain ont opté pour Anthony Pasqualino pour prendre la relève.
"Karim Mariage m’a contacté et, pour lui, j’étais la personne idéale pour lui succéder", explique l’intéressé. "Il a fait un boulot énorme mais il a sans doute estimé qu’il fallait passer la main pour laisser de nouvelles idées s’installer."
On signalera encore que le comité a proposé à Anthony Senni, l’un des piliers du groupe, de l’épauler dans sa tâche. Le médian axial se donne le temps de la réflexion.
"C’est quelque chose que je n’avais jamais envisagé et ce sera différent de ce que j’ai connu", continue Pasqualino. "Il faudra être costaud et mon prédécesseur m’a bien prévenu. Mais je pense avoir les épaules assez larges pour endosser ce rôle. Je vais certainement me faire beaucoup d’ennemis."
Et le premier, c’est peut-être Vincent André, qui a été averti hier matin de la fin de sa collaboration avec le club colfontainois. "À partir du moment où je prends mes infos sur le staff et que je vois que le coach avait pratiquement un accord avec Namur, on ne pouvait plus continuer. Je dois absolument m’entourer de gens concernés à 200 %, partants pour un projet sur trois ou cinq ans. Ce qui n’était visiblement pas possible avec la personne qui était en place."
Dominique Laporta, le T2, a lui aussi fait les frais de la réorganisation. Et quand on connaît les liens étroits qui unissent Pasqualino à Saïd Khalifa, pas étonnant de voir l’éphémère T1 de l’Entente binchoise revenir chez les Loups.
"Je suis forcément heureux d’avoir été choisi et de pouvoir retravailler avec le frérot", explique celui qui avait mené le club borain aux portes du tour final il y a deux ans. "Je suis venu ici pour finir ce qu’on avait commencé. J’avais d’autres opportunités mais c’est le choix du cœur que j’ai fait."
Grégory Dufert