Pasqualino-Khalifa déjà dehors de Pâturages: "Pas sur la même longueur d’onde"
Après seulement une semaine, la collaboration avec Pasqualino et Khalifa a déjà pris fin à Pâturages.
- Publié le 14-02-2019 à 14h38
- Mis à jour le 14-02-2019 à 14h39
Après seulement une semaine, la collaboration avec Pasqualino et Khalifa a déjà pris fin à Pâturages. Cela laisse penser à un vaudeville et, pour beaucoup, c’est l’incompréhension. Une semaine après avoir confié le poste de manager à Anthony Pasqualino, la direction de Pâturages s’est séparée de l’intéressé, et dans la foulée de Saïd Khalifa, revenu comme entraîneur principal.
C’est au terme d’un conseil d’administration que la décision a été prise. "Anthony nous a expliqué le projet qu’il avait pour le club et on s’est rendu compte que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde, explique Salvatore Carrubba, le correspondant qualifié qui est aussi administrateur. Nous estimons que le futur du club aurait été incertain si nous avions pris cette voie."
La question que l’on se pose, c’est pourquoi ne pas s’en être rendu compte il y a huit jours. "Franchement, on ne pensait pas qu’il envisageait une refonte totale du club mais bien qu’il allait travailler dans la continuité. Il ne peut pas y avoir deux visions différentes dans un même club."
Même s’il y a forcément une part de déception, le sentiment qui domine chez Pasqualino, c’est l’incompréhension. "On m’a proposé ce poste de manager il y a une semaine et je pensais avoir le pouvoir pour mettre de nouvelles choses en place. Ceux qui me connaissent savent que je suis ambitieux et je voulais quelque chose de grand pour Pâturages. J’ai pris contact avec des gens qui voulaient investir du temps et de l’argent, et qui s’y connaissent dans le monde du football. Deux d’entre eux étaient au match dimanche, mais rien n’avait encore été finalisé. Et c’est là que la bombe a explosé."
Puisqu’il était venu pour son ami Pasqualino, Saïd Khalifa ne s’est pas éternisé à la rue Achille Delattre. "C’est une décision logique puisqu’ils étaient revenus ensemble, conclut Salvatore Carrubba. Qui va donner les entraînements et coacher dimanche ? À cette heure-ci, on ne sait pas encore."
Ce qui est clair, c’est que le Standard, occupé à essayer de se maintenir au sein de l’élite provinciale, se serait bien passé de ces tumultes, particulièrement malvenus.