P1 Hainaut : "En P1, il n’y a aucun trou dans le match"
À 26 ans, Taylor Rousseau (Beloeil) vit sa première expérience à ce niveau.
- Publié le 24-11-2018 à 09h21
À 26 ans, Taylor Rousseau (Beloeil) vit sa première expérience à ce niveau.
Cet été, Taylor Rousseau a choisi de franchir un pas en signant à Belœil. Après six années à Havinnes, en P2A, le gardien de but découvre donc la P1. Touché au genou il y a quinze jours face à Monceau après un contact avec un attaquant adverse, Taylor a repris sa place le week-end dernier à Estaimbourg. "Sur le coup, j’avais dû sortir à la pause contre Monceau. Je souffrais d’une grosse contusion. Face à Estaimbourg, l’hématome était toujours présent mais je me suis testé avant la rencontre et tout s’est bien passé."
Taylor s’est vite intégré à son nouvel environnement. "On a un chouette groupe. Personne ne reste dans son coin, c’est une belle bande de copains. Et en plus, les résultats suivent. Nous sommes dans une spirale positive."
Si Taylor se sent aussi bien entre les perches à Belœil, c’est aussi en raison de la concurrence tout à fait saine qui règne entre Yoan Baneton et lui. "C’est vrai. Quand j’ai débarqué à Belœil, Sébastien Terlin et Luc Paul, le T1 et le T2, m’avaient justement dit que cette concurrence serait vraiment positive. Yoan et moi, nous nous tirons vers le haut et l’un progresse au contact de l’autre. Nous sommes partis sur un pied d’égalité. D’ailleurs, nous avons appris seulement 1 h 30 avant le premier match de championnat qui serait titulaire."
Alors que le premier tour arrive déjà à son terme, Taylor a déjà pu se faire une idée précise des différences qui existent entre la P2 et la P1. "La principale, selon moi, c’est qu’en P1, il n’y a pas vraiment de trou dans le match. Il n’y a pas de temps mort. Ça rentre dedans et physiquement, il faut tenir 95 minutes. Il n’y a pas une seconde de répit."
Forcément, le gardien doit donc rester sur ses gardes et la concentration s’avère primordiale. Mais Taylor pointe aussi d’autres particularités. "Tactiquement, les équipes de P1 sont encore plus au point qu’en P2. Il y a beaucoup de joueurs d’expérience. Tout le monde, quelque part, se connaît et les équipes savent s’adapter à chaque fois à l’adversaire alors qu’en P2, on s’adapte d’abord à soi-même."