Jacques Urbain s'explique sur son arrivée au Rapid symphorinois
L'homme n’est pas repu du foot. Il satisfera désormais son appétit chez les Chiconniers.
- Publié le 12-02-2019 à 11h37
- Mis à jour le 13-02-2019 à 15h28
L'homme n’est pas repu du foot. Il satisfera désormais son appétit chez les Chiconniers.
Il y a une quinzaine de jours, Jacques Urbain annonçait la fin de sa collaboration avec Quévy-Mons. Le technicien lensois n’a pas mis longtemps à retrouver le terrain puisqu’il vient d’être désigné directeur sportif du Rapid symphorinois…
Jacques, quel est le sentiment après l’arrêt de votre collaboration avec le RAQM ?
"Clairement un goût d’inachevé. Je n’ai jamais entamé quelque chose sans avoir dans l’idée d’aller jusqu’au bout et c’est donc une première pour moi. Je tiens à préciser que cela n’a rien à voir avec le retour aux affaires d’Hubert Ewbank. Un retour que je trouvais d’ailleurs indispensable."
Quelle est donc la raison de ce retrait ?
"La décision est tombée après une entrevue entre quatre yeux comme on dit. Je me suis rendu compte qu’on n’était plus dans le même contexte que lorsque je me suis engagé. Il y a des choses qui n’étaient plus possibles. Mais je ne veux pas rentrer dans les détails."
L’accord avec Saint-Symphorien montre que ce n’était pas de la lassitude…
"Non, du tout et je tiens à être clair : il s’agit d’une coïncidence dans le timing, en ce qui me concerne en tout cas. Peut-être que le président Fred Hinnens avait une idée en tête mais il n’y avait pas de stratégie cachée de ma part."
Quel rôle allez-vous occuper ?
"Pascal Buntinx, l’entraîneur de la D3 amateurs, réclamait semble-t-il un renfort pour servir de liaison entre son équipe, la P3, les U19 et les U17. Ce sera donc mon rôle."
Pas de prise sur l’extérieur ?
"Si bien sûr. J’apporterai mon regard sur la confection du futur noyau ou sur l’engagement éventuel d’un nouvel entraîneur dans une des catégories évoquées."
Le Symphorinois, vous connaissez bien.
"Outre les confrontations directes avec le RAQM, je les ai vus plusieurs fois cette saison parce que ça permettait surtout de voir de futurs adversaires. J’avais déjà beaucoup de sympathie pour ce club avant que Fred Hinnens n’en prenne la présidence. Mais c’est quelqu’un que j’apprécie depuis très longtemps. Et c’est vrai que la présence de mon fils dans le staff est un autre élément."
Ce rôle, vous l’avez déjà rempli à l’Union…
"Oui, avant que je termine la première des deux saisons sur le banc, et avant que Drazen Brncic n’arrive. C’est pour des raisons familiales que je privilégie maintenant ce type de collaboration."