Honnelles (P2B) a faim de... titre !

Le club a remporté la deuxième tranche en P2B. Mais l’appétit vient en mangeant…

Grégory Dufert
Honnelles (P2B) a faim et espère aller chercher le titre !
©DR

Honnelles a remporté la deuxième tranche en P2B. Mais l’appétit vient en mangeant… Promu en mai dernier, Honnelles aura fait bien mieux que se défendre cette saison.

À un point tel que les protégés de Dimitri Denis ont décroché dimanche leur place au tour final au travers du gain de la deuxième tranche. Ce qui n’était pas gagné d’avance.

"Mais on avait regardé les résultats cette saison et on savait que Bracquegnies était redoutable chez lui, confie l’homme fort honnellois. J’avais discuté avec mes gars et je leur avais dit que si on battait Trivières de notre côté, on aurait de bonnes chances de coiffer Estinnes sur le poteau, et c’est ce qui s’est produit. Avec une victoire acquise dans la galère, notamment vu l’état de notre terrain qui nous empêchait de développer notre jeu. Tout le monde a fait ce qu’il fallait, à du 200 %."

Assurés du tour final , les Frontaliers vont pouvoir prester sans pression jusqu’à la fin de la saison. Et dimanche, à l’occasion de la réception d’Estinnes, ils joueront même pour le leadership.

"On ne se cache déjà plus parce que ça serait mentir. On n’est plus que trois équipes à pouvoir revendiquer le titre. Le trou est fait avec les autres. Ça devient doucement historique. Il faut savoir que chez nous, tout le monde est chaud pour la montée, même si ça signifie que le budget va encore exploser. On avait tablé cette saison sur un capital points qu’on a déjà atteint à dix matchs de la fin."

Même s’il s’investit beaucoup, Dimitri Denis sait qu’il pourra aussi être aidé. "Nous en avons parlé avec la commune, qui nous soutient. On sait qu’on aurait deux ans pour trouver une solution pour notre terrain qui n’aurait pas la taille suffisante pour la P1 mais on trouverait une solution. On a déjà pas mal de joueurs qui se proposent si on monte. Alors qu’avant, personne ne voulait venir jouer chez les paysans…"

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...