Dylan Botoko, le dépanneur de service des Francs Borains
Le joueur des Francs Borains a failli être (une nouvelle fois) l’homme du match.
- Publié le 13-11-2019 à 15h16
- Mis à jour le 15-11-2019 à 10h51
Le joueur des Francs Borains a failli être (une nouvelle fois) l’homme du match. Auteur du but d’ouverture dans le derby de dimanche, Dylan Botoko a une nouvelle fois rempli à merveille le rôle qui lui était confié. Et comme c’était face à la Raal, il apporte toujours un petit plus en marquant l’unique but des siens. Ce qui n’aura pas suffi cette fois…
Dylan, quel est le sentiment après que la pression est retombée ?
"On est quand même un peu déçus parce qu’on a conscience qu’on aurait pu gratter les trois points. On a eu la chance d’ouvrir le score et en gardant le zéro derrière, c’était bon. Mais Melvin Renquin a mis un but magnifique."
D’autant que c’était un match fermé !
"On a eu quelques gros temps forts en première mi-temps et on aurait dû marquer. Après, c’était plus équilibré et quand on a marqué, on s’est dit que ça devait se finir là-dessus."
Quand vous marquez, vous vous dites que vous êtes décidément "Mister RFB - Raal" ?
"Je sentais déjà juste avant qu’on pouvait marquer sur cette action et j’ai dit à Hedi Chaabi de s’appliquer. Alors oui, sur le moment, je me dis que c’est mon match, une nouvelle fois. Dans ma célébration, je fais d’ailleurs passer le message ‘encore’. J’ai pensé qu’il fallait alors fermer pour ne pas encaisser. On est montés sur une des phases arrêtées suivantes parce que le match n’était pas plié. Et on aurait dû faire une faute au milieu du terrain."
Vous vous distinguez aussi par quelques gestes défensifs du meilleur goût. Inspiré ?
"Ce sont toujours des matchs particuliers. Des matchs qu’on aime jouer. Alors, il y a toujours un petit quelque chose en plus dans chacun de nos gestes."
L’an passé, il y avait Rachid El Barkaoui en couteau suisse. Ça ne serait pas vous maintenant ?
"C’est vrai que je donne le meilleur quand on fait appel à moi, quelle que soit la place. Quand il y a besoin de quelqu’un, on me replace. Je suis même monté en numéro 9 face à Couvin."
Avez-vous aussi l’impression de ne pas être un titulaire indiscutable ?
"Sans doute, et le rôle de dépanneur, je dois l’accepter, mais on fait quand même souvent appel à moi. J’ai été une fois ‘hors feuille’, et ça, je ne veux plus que ça arrive parce que ça m’avait fait mal. Quand je suis sur le banc, je monte régulièrement. Alors tant que je joue, je suis content."