Au RAQM, le travail n’est pas terminé
Ulens et les Montois veulent gagner et recommencer à rêver.
- Publié le 23-03-2019 à 08h58
- Mis à jour le 23-03-2019 à 08h59
Ulens et les Montois veulent gagner et recommencer à rêver. Avec son succès dimanche à Manage, le RAQM a repris des couleurs et si l’équipe de Luigi Nasca parvient à enchaîner les bons résultats ces prochaines semaines, le tour final ne serait peut-être plus une illusion.
"Si on gagne, c’est reparti, mais on sait qu’on n’a plus droit à l’erreur, confie Baptiste Ulens. Pour bien faire, il faudrait enchaîner des succès face au Léopold et à Tournai et là, on pourrait voir si on est toujours dans le coup. Mais de toute manière, quand on monte sur le terrain, ce n’est pas avec ce genre de pensées en tête. On joue pour gagner, et c’est tout."
Le Léo , ce sont forcément de bons souvenirs puisque les Bruxellois avaient été une de sept victimes des Montois lors de leur belle remontée.
"À ce moment-là, il ne pouvait rien nous arriver. Mais on avait encore Bryan Ntambani devant et depuis lors, on a encore perdu certains joueurs et il a fallu bricoler."
Si le RAQM n’y arrive finalement pas, il pourra repartir sur de bonnes bases la saison prochaine. Les reconductions de Frise, De Amicis et… d’Ulens, ainsi que l’arrivée de Verstraeten montrent que le groupe est ambitieux.
"Mais c’est toujours l’idée avant le début de la saison et c’était celle qu’on avait il y a quelques mois. On s’est rendu compte après que le groupe n’était pas équilibré. Il faudra donc voir ce que le club va encore transférer et faire le point après les premiers matchs. C’est à ce moment-là et pas avant qu’on pourra se situer."
Le back gauche montois a privilégié la stabilité en resignant au Tondreau. "J’avais des offres de Châtelet et de Rebecq avant de resigner, mais outre l’ambition, je suis aussi resté pour le confort. Je suis resté aussi parce que le travail n’est pas terminé. Si je dois partir un jour, ça ne sera pas sur une note comme celle-là."