Tournoi ITF pour jeunes: satisfait, le RTCA reconduira l’expérience

"Le vide, c’est parce que l’on rêvait d’avoir un tel tournoi dans nos installations", précise Gaëlle Lurkin, la directrice du tournoi. "Et notre rôle sportif, c’est de pouvoir offrir à nos meilleurs éléments, l’occasion de disputer un tournoi de qualité et qui leur servira d’expérience pour la suite de leur carrière."

Une douzaine de pays étaient représentés à cette occasion et les tableaux de qualifications et principaux avaient fière allure. Lucas Perang allait être le seul Luxembourgeois à se mettre en évidence en remportant ses trois matchs de qualification. Ce qui lui ouvrait les portes du tableau final. Mais que ce soit ce dernier ou les autres joueurs arlonais directement arrivés à ce niveau, personne ne dépassait le premier tour. Et ce même si l’on retiendra les belles prestations de Lucie Rabiot, Léa Mouton et de Thibaut Dorval.

"Les entraîneurs savent que le travail pour arriver au meilleur niveau est encore long, très long", précisait Anne Van Loo, entraîneur au sein du club. "Et ce tournoi doit permettre aux joueurs de la région de se rendre compte du travail qu’il reste à faire. Cette expérience internationale doit leur servir pour la suite."

Et du côté des organisateurs, même s’il faut encore attendre pour faire un bilan complet de l’évènement, l’envie de continuer est bien présente. "Notre objectif sera de pérenniser ce tournoi et on devrait conserver la même date l’année prochaine", précisait Gaëlle Lurkin. Rendez-vous est donc pris pour une deuxième édition de l’ITF Juniors d’Arlon fin 2019.

“Mesurer le travail qu’il reste à faire”

Renée Dorval (RTCA) était la benjamine de ce tournoi pour moins de 18 ans du haut de ses… 13 ans. Battue sèchement lors du premier tour par une joueuse suisse, elle prenait cette défaite avec philosophie.

“Il y a eu de bonnes et de moins bonnes choses. Je vais retenir dans le positif, mon service ou encore mon coup droit. Mais en face, ça tapait très fort et je me suis rendu compte que je n’étais pas assez bonne en défense. Pourtant, sur la fin, j’ai senti que j’étais à plusieurs reprises proche de gagner ce jeu qui m’aurait peut-être permis de la faire douter. Preuve qu’il ne faut rien lâcher. En tout cas, c’était une expérience intéressante et ça m’a permis de mesurer le travail qu’il reste à faire. Je retourne dès cette semaine à Genk où je suis désormais au tennis-études.”