Tennis : A Garisart, les choses sérieuses prennent vie

"Cela veut dire que l’on prend en charge le logement des joueurs qualifiés et repris dans le tableau final tant en simple qu’en double" , explique Annyse Guillaume, codirectrice du tournoi avec Faby Bruens. "Le fait de pouvoir loger les joueurs limite leurs frais et cela devrait nous permettre d’attirer des joueurs encore mieux classés."

Cela démontre aussi la volonté de l’Open d’Arlon de progresser au fil des ans. "Aujourd’hui, on est tout simplement le plus gros tournoi outdoor organisé en Belgique."

Un statut d’autant plus remarquable qu’on est passé de 14 à 6 tournois ITF en Belgique en l’espace de quatre années. Dans ce contexte, continuer à exister, et surtout à grandir, est un bel exploit. "Cela est possible car nous pouvons compter sur des sponsors fidèles mais aussi d’autres qui viennent nous rejoindre. Sans doute grâce à la qualité de notre organisation. Notre réussite, c’est aussi un site qui est devenu de plus en plus accueillant, un programme d’activités bien rempli durant la semaine et, évidemment, nos bénévoles qui font un travail impressionnant durant la semaine."

Les modifications apportées par la fédération internationale et le fait de ne plus attribuer de points aux plus petits tournois ont fait mal aux petites organisations, et c’est sans doute pour cette raison que les Arlonais ont pris la décision de continuer à aller de l’avant.

"Mais nous venons de recevoir une bonne nouvelle" , expliquait André Stein, le président de la fédération francophone, en évoquant la situation des tournois internationaux en Belgique. "On vient d’apprendre que l’ITF allait faire marche arrière. Ce qui est aussi une bonne nouvelle pour l’Open d’Arlon."