Nicolas Grandjean, footeux à Libramont et pilote à l'AMPL: "Le foot reste mon sport n°1 !"
Nicolas Grandjean est aussi à l’aise derrière le guidon de sa moto que ballon au pied sur un terrain de football.
- Publié le 26-06-2019 à 09h47
- Mis à jour le 26-06-2019 à 12h21
Nicolas Grandjean est aussi à l’aise derrière le guidon de sa moto que ballon au pied sur un terrain de football.
Cela fait pas mal d’années que Nicolas Grandjean régale sur les terrains de football. Formé à Virton, ce solide défenseur a fait les belles années de Givry avant de rejoindre Libramont en P1.
Mais il n’y a pas que pour le foot qu’il a du talent. Ce week-end à Bastogne, on a pu le voir à l’œuvre au guidon d’une moto de cross. Et cette fois, dans un registre bien plus offensif que sur le gazon. "J’apprécie les circuits techniques. À Bastogne, c’est un circuit rapide et quand j’ai appris que je signais le meilleur chrono des entraînements, j’étais le premier surpris."
Cela fait cinq ans qu’il roule de temps en temps à l’AMPL. Il prend une licence mais ne participe qu’à quelques épreuves de la saison. "Quand j’ai commencé, je jouais encore à Givry. Philippe Huberty, le responsable sportif, est un mordu de motocross. Actuellement, je joue à Libramont où Claudy Marcolongo est aussi un fan de moto. Lui, il fait plutôt de l’enduro et des balades."
Cette année , Nicolas Grandjean n’a eu l’occasion que de participer à trois épreuves. "Le foot garde la priorité", explique-t-il. "Le foot, c’est mon sport. Le motocross, c’est mon hobby."
Un hobby dans lequel il se débrouille plutôt bien. Avec son meilleur chrono aux entraînements matinaux, il pouvait choisir sa place à la grille de départ. "Durant toute la manche, j’étais au coude-à-coude avec le numéro 99. Je le passais, il me repassait. Il y a longtemps que je ne m’étais pas battu comme ça pour la victoire."
Au final, il terminait à la deuxième place. "En deuxième manche, j’ai chuté au départ. Je suis remonté à la 14e place."
Depuis qu’il est petit, Nicolas Grandjean est attiré par le motocross. "Il y a un club dans mon village de Moircy et plusieurs copains roulent. J’avais acheté une moto quand j’avais 15 ans mais je ne l’avais gardée qu’un an. Quand j’avais commencé à jouer à Virton, ce n’était plus possible de faire de la moto."
Le virus ne l’avait pas quitté et il a racheté une moto en 2012. En 2014, il franchissait le pas et prenait une licence. Il participe chaque saison à quelques courses. "Je fais évidemment attention à ne pas me blesser et jusqu’ici, ça me réussit."
Il ne sait pas encore quand il reviendra rouler. Il espère en tout cas être de la partie le 29 septembre à Moircy, pour autant que Libramont ne joue pas le même jour.