Maxime Mottet: un titre national en tir, avant les Jeux
Champion de Belgique, Maxime Mottet ambitionne désormais de se qualifier pour Tokyo 2020.
- Publié le 12-06-2019 à 14h42
- Mis à jour le 12-06-2019 à 18h19
Champion de Belgique, Maxime Mottet ambitionne désormais de se qualifier pour Tokyo 2020. En l’espace de quelques mois, Maxime Mottet a vécu un beau mélange d’émotions. Le tireur de Saint-Hubert a tout d’abord accueilli le renouvellement de son contrat d’élite sportive avec l’Adeps, même s’il ne s’agit plus à présent que d’un mi-temps. Avant, début du mois, de recevoir un coup sur la tête avec la perte de son outil de travail.
"J’étais parti en Coupe du monde au Mexique. Si je suis bien revenu de ce voyage, ça n’a pas été le cas de mon arme, qui fut bloquée sur place", explique le Borquin. "Ce fut impossible de la récupérer, avec l’obligation de m’en racheter une nouvelle. Or, c’est particulièrement compliqué de se réhabituer à une arme lorsque l’on a eu la même en main pendant des années. Il a fallu aussi un certain temps pour me la procurer. Du coup, je me suis retrouvé à devoir utiliser celle de mon entraîneur pour participer à des… Coupes du monde."
Les résultats s’en sont logiquement fait ressentir. Ce n’est que depuis peu que Maxime Mottet, qui fut de l’aventure aux Jeux de Rio, a pu commencer à retrouver ses sensations. "Il y a une première bonne prestation en Corée, avec un score de 118 sur 125. Et je viens d’être sacré champion de Belgique, avec cette fois 117 sur 125. Ce qui me permet de me rapprocher de mes meilleurs scores. Mais cela reste insuffisant pour me glisser dans une finale de Coupe du monde."
Or, le temps presse. S’il veut pouvoir prendre part à une deuxième olympiade, le tireur luxembourgeois va devoir rapidement réaliser une grosse prestation. "En résumé, il me reste trois compétitions pour aller chercher ma qualification", explique-t-il. "Dont les Jeux européens qui vont débuter dans une dizaine de jours à Minsk (Bié). Mais très peu de tickets seront délivrés à cette occasion, tout comme lors des deux Coupes du monde restantes. Et quand on sait que très peu d’Européens ont obtenu le précieux sésame, cela sera tout sauf évident d’avoir ce billet pour Tokyo."