Les "Papys" font de la résistance

Les finales de la Coupe de la Province du Luxembourg se disputent ce samedi à Habay.

Florent Maron
Les "Papys" font de la résistance

Les finales de la Coupe de la Province du Luxembourg se disputent ce samedi à Habay. Rion, Fivet, Golinvaux, Bossicart, pour ne citer qu’eux, ce sont tous des noms qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire de Neufchâteau à l’échelon national. Si tout cela remonte à une dizaine d’années maintenant, les vieux de la vieille chestrolais ne comptaient pas en rester là.

Depuis un an et demi, les anciennes gloires sévissent de nouveau sur les parquets. D’abord en P3 l’an dernier, et désormais en P2 cette année après un sacre acquis de main de maître. "Rejouer avec mon frère, avec Fabien (Rion), Mathieu (Fivet) et Philippe (Golinvaux), c’est formidable, déclare d’emblée le pivot Johann Bossicart. Nous partageons des souvenirs merveilleux ensemble. Le but de cette équipe a toujours été de prendre du plaisir tout en se lançant des défis."

Malgré une moyenne d’âge de 37 ans, l’ancienne garde chestrolaise fait office d’épouvantail en Coupe de la Province. Déjà finaliste l’an dernier lors de sa défaite face à l’Alliance Arlon, Neufchâteau D s’est payé le scalp d’Habay (5e de P1) en demi-finale, sans devoir hausser son niveau (69-49).

"Je pense que nous avons sorti notre meilleure prestation de la saison en défense. Offensivement, Golinvaux et Rion nous ont porté. On aime ce genre d’affiche, avec une belle opposition en face. C’est dans ces moments-là que nous prenons notre pied."

Samedi, face à Saint-Hubert, les Chestrolais affronteront l’une des plus belles formations de l’élite provinciale. "Que ce soit au niveau de leur effectif ou du coaching avec Bastien Gilain (NdlR : qui a également joué à Neuchâteau lors de la saison 2009-2010), ce sera du costaud, acquiesce Johann Bossicart. Nous aurons beaucoup de boulot en dessous de l’anneau. Et puis ce match sera d’autant plus spécial que nous connaissons la moitié de leur équipe en dehors des terrains."

Si l’équipe n’est plus toute jeune, elle devrait néanmoins rempiler pour une année supplémentaire. "L’ambiance est excellente et l’envie est toujours là. Donc je ne vois pas pourquoi on s’arrêterait en si bon chemin. On peut d’ailleurs remercier Pierre (Collignon) qui contribue fortement à la cohésion du groupe."

Marquis, vers un 2e sacre à seulement 18 ans

Née en 2000, Léa Marquis pourrait déjà décrocher sa deuxième Coupe en l’espace de deux ans. Si cette année c’est avec le Junior Arlon qu’elle affrontera Libramont en finale, la saison dernière c’était avec Tintigny qu’elle avait soufflé le trophée à ses nouvelles coéquipières. “Paradoxalement, ce n’est pas vraiment un bon souvenir pour moi, je n’avais même pas fait la fête ”, avoue Léa Marquis, meneuse du Junior Arlon. “J’avais déjà fait part de mon souhait de quitter Tintigny pour rejoindre l’équipe arlonaise dans l’optique de jouer en R2, ce qui est mal passé auprès de mon ancien club.” Junior vient de perdre deux finales en deux ans. “Même si nous avons battu Libramont lors de nos deux confrontations en championnat, je pense que ce sera serré. Grâce à notre noyau très étoffé, nous pourrons nous appuyer sur nos rotations pour faire la différence.”

Finales provinciales

Dames: Junior Arlon – Libramont B (dames) Sa. 18 h

Messieurs: Neufchâteau D (+5) – Saint-Hubert Sa. 20 h 30

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