Les bons choix d’Anthony Moris

"C’est mon job. Je suis là pour ça", entame l’international grand-ducal. "Nous nous étions entraînés tout au long de la semaine pour évoluer face à une défense à trois. Or, Deinze a joué avec quatre défenseurs et nous avons eu besoin de temps pour nous adapter. Par contre, on s’attendait à ce que notre adversaire tente de nous prendre à la gorge. Les Flandriens n’avaient récolté qu’un point sur six lors de leurs deux précédentes rencontres. En battant un concurrent direct, ils pouvaient réaliser une excellente opération. J’ai donc eu pas mal de boulot, mais j’ai fait les bons choix."

Notamment lorsque Tarfi s’est présenté devant lui. "Avec le terrain gelé à cet endroit, je savais où il allait tenter de passer. Cela m’a permis de l’empêcher de marquer. Je portais plusieurs couches pour me protéger du froid et j’avais opté pour des chaussures adaptées, histoire d’avoir une meilleure adhérence. Au final, ce dernier choix s’est avéré payant car je n’ai pas eu de problèmes d’équilibre."

Les deux équipes se sont donc finalement neutralisées, pendant que le leader Tessenderlo se faisait accrocher à domicile.

"Nous réalisons donc une bonne petite affaire avec ce point, qu’il soit mérité ou pas. Vu les réajustements opérés durant le mercato, nous disposons encore d’une réelle marge de progression. Contrairement à Deinze qui vise la montée depuis plusieurs saisons déjà et a la pression, nous travaillons sur un plan qui s’étend sur deux ans et vient seulement de commencer. Une place dans les playoffs ne doit toutefois pas nous échapper. Nous avons encore pas mal de matchs à domicile. Ce sera l’occasion d’engranger encore davantage, même si, lors du premier tour, c’est aussi là que le bât a blessé."