"Le titre ce soir et les réjouissances samedi"
Vincent Olimar (48 ans), directeur financier, croit en un succès de Virton au Lierse.
- Publié le 22-05-2019 à 11h25
- Mis à jour le 22-05-2019 à 13h30
Vincent Olimar (48 ans), directeur financier, croit en un succès de Virton au Lierse. Conseiller fiscal et financier de Thomas Meunier, le principal intéressé ne s’attend à aucun cadeau de la part des Lierrois. "Le match sera compliqué. Il ne faudra pas spéculer." Plus de deux cents supporters seront sur place. "Soyons champions le plus tôt possible."
Vincent, prêt à déboucher le champagne à 21 h 50 ?
"Nous n’avons jamais été aussi proches du titre de champion. On a besoin d’une victoire au cours des deux prochains matchs (Lierse/Kempenzonen et Tessenderlo qui n’ont plus rien à gagner). J’opte pour le titre ce soir et les réjouissances samedi."
Doutez-vous d’une issue… malheureuse ?
"Non. Mais on ne sait jamais en football. Je suis d’un naturel optimiste. En dépit d’une saison qui n’a pas ressemblé à un long fleuve tranquille, je vois toujours le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide."
Comment envisager le déplacement au Lierse ?
"Le Lierse est un club de tradition. Son objectif sera de terminer en beauté et de monter la saison prochaine. Il faudra se battre mais ne pas spéculer. J’ai vu les garçons dans le vestiaire samedi soir. Ils sont remontés. Ils ont demandé à s’entraîner dimanche matin. La roue commence aussi à tourner en notre faveur."
L’objectif numéro un, monter, serait atteint. Avec un peu d’avance ?
"Il semblait encore tellement compliqué à réaliser il y a quelques semaines. Quand mes collègues administrateurs et moi-même affirmions l’été dernier : Le souhait est d’accéder à la D1B endéans les deux ou trois ans. Il ne s’agissait pas de paroles en l’air."
Le club est donc en avance sur son tableau de marche ! ?
"Franchir cette première superbe étape sera un aboutissement, une finalité en regard de cet immense chantier commencé il y a un an. Vu l’élan d’optimisme, la deuxième - établir un organigramme bien arrêté - sera plus facile à mettre en place. Virton a des points forts à faire valoir."
Avez-vous douté ?
"Non. Malgré des problèmes de conception, quand je m’engage, je m’engage. La situation s’est améliorée avec le temps. Les joueurs, les réservistes, les bénévoles, les administrateurs - ils ont fait le job en décrochant la licence -, tout le monde est important. Le titre de champion sera un succès collectif."
À l’instar de Vincent Kompany (33 ans) qui revient à son club de coeur, la donne serait-elle envisageable pour Thomas Meunier ?
"On en discutait. Thomas est plus jeune (27 ans). Sa carrière prime."
Lionel zanini (T1 de Meix-devant-Virton) : "Je me sens concerné"
Sa photo sur WhatsApp est révélatrice. Lionel Zanini porte le maillot de l’Excelsior Virton. C’était au début des années 2000. “ De mon temps, on franchissait le milieu de terrain et le public s’enflammait. Le foot’ était une grosse passion… après une journée de travail, sourit celui qui a assisté au succès contre Deinze. De nos jours, ce n’est pas le feu à chaque match. OK. Le ballon va à gauche, à droite, revient derrière. C’est un jeu contemporain.” Un jeu que les Virtonais maîtrisent de mieux en mieux. “En tant qu’ancien qui a connu la montée en D2 (2001), mais aussi par le fait que mon fils joue à Virton, je me sens concerné.”
T1 à succès
de Meix-devant-Virton (D3 amateurs), le principal intéressé remarque. “Avec la reprise par Flavio Becca, les ambitions étaient élevées. Mais tout ne se fait pas du jour au lendemain. Les résultats ont été en dents-de-scie. Marc Grosjean et David Gevaert ont contribué à la qualification pour le top 4. Mais il faut féliciter Samuel Petit qui accomplit un travail remarquable. Il a transmis sa passion. Il est parvenu à fidéliser son groupe. Quand Virton marque, tous les joueurs se congratulent. Chacun sprinte les mètres carrés nécessaires pour se replacer, pour récupérer le ballon.” La montée en D1B tend les mains aux Gaumais : elle sera effective en cas de succès à Lierse/Kempenzonen. “Samuel rentrera dans l’histoire. Les joueurs ont connu d’autres ambiances. Ce vécu leur permet de gérer, de maîtriser plutôt que de vouloir enflammer les débats.”
Les jeunes de l’Académie aspirent à retrouver les championnats Élites au détriment des Inter-provinciaux. “Ils doivent être au-dessus de la moyenne pour grandir. On s’aguerrit dans l’adversité, termine Lio’. Il y a peu d’intérêt à monter… si on ne compte pas sur la jeune classe. Elle pointera le bout de son nez. Sortir un jeune par génération est un bon résultat.”