Jamaigne échoue pour sept minutes lors d'un raid VTT de 800 km

L’Arlonais a pris la deuxième place du Raid basque la Transpyr.

Vincent Goffinet
Jamaigne échoue pour sept minutes lors d'un raid VTT de 800 km

L’Arlonais a pris la deuxième place du Raid basque la Transpyr. La Transpyr est un raid VTT un peu particulier. Il comprend sept étapes, ce qui représente 800 kilomètres. Dont 150 qui sont chronométrés. Un peu comme un rallye où l’on retrouve des spéciales et des transitions qui demandent pas mal d’endurance.

"Il fallait une belle explosivité pour ces tronçons de spéciales, explique Jean-Philippe Jamaigne. Et ma préparation a été faite en fonction de cette spécificité. J’ai cumulé une course le samedi (3 nations Cup) et le lendemain, j’ai fait une course G-Skin. Les kilomètres d’un côté et le travail de l’explosivité de l’autre. Le tout pour avoir mon pic de forme au bon moment."

Le récent champion de Wallonie chez les Masters abordait cette course avec ambition après sa cinquième place en 2017. "Mes progrès de ces derniers mois, la confiance avec mon titre de champion de Wallonie et la connaissance de la région me disaient que je pouvais encore faire mieux. Et cela s’est confirmé puisque je me suis retrouvé en tête à la fin de la deuxième journée de course. J’étais à la lutte avec un vététiste de la région, un Basque. Mais il m’était impossible de rivaliser avec lui dans les descentes qui étaient très techniques. Finalement, sur 10 heures de course chronométrée, j’échoue à moins de sept minutes."

Un résultat que l’on peut qualifier de "mitigé" avec ce tout petit écart qui lui fait prendre conscience qu’il aurait pu s’imposer. Mais de l’autre, l’Arlonais n’a pas de regrets puisqu’il a parfaitement géré la distance et les nombreuses spéciales. "J’ai le sentiment d’avoir fait tout ce que je pouvais. Et deuxième sur plus d’une centaine de participants, ce n’est pas si mal que ça. Je retournerai très certainement sur ce Transpyr mais sans doute dans le format duo. J’ai déjà une idée ou l’autre pour mon binôme et dans deux ans, on devrait se retrouver là-bas."

Rendez-vous est pris.

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