Football: Sibret (D2), la nouvelle famille de Marie-Laure Roumani

Joueuse et même capitaine de Charleville-Mézières en régionale champenoise durant de longues années, la Française de 31 ans a décidé de se lancer un nouveau challenge. "Je voulais découvrir le football de l’autre côté de la frontière, avoue Marie-Laure Roumani. Je me suis proposé à Sibret parce que c’était le club le plus près de chez moi à évoluer en nationale, même si j’ai tout de même 1 h 15 de route. Au départ, je ne prononçais même pas le nom du club correctement (rires). Si le niveau du championnat est assez similaire à ce que j’ai connu en France, j’ai découvert une tout autre ambiance. Après les rencontres, à Sibret, nous partageons toujours des moments de convivialité, un peu comme une grande famille. C’est très important."

L’ailière de poche sibrétoise a directement réussi à se faire une place. Titulaire indiscutable, si elle peut s’appuyer sur sa vitesse et sa technique pour faire la différence, il lui manquait malgré tout un petit but au compteur pour la confiance. Une rose qui est tombée le week-end dernier lors du succès face à Perwez (0-1), d’un superbe lob. "Un but libérateur, approuve la Carolo. J’espère que c’est le début d’une longue série. Je suis avant toute une passeuse. Mais le plus important, c’est bien entendu la victoire. Si nous avions perdu, mon but n’aurait eu aucune valeur."

Une 5e victoire en 6 matchs qui permettra aux Ardennaises de se déplacer samedi prochain chez le leader, le FC Liège, en deuxième position. "Ce sera le choc au sommet. Personne ne nous attendait à une telle place, on joue sans pression. Notre force ? Notre esprit d’équipe. Tout le monde fait preuve de solidarité sur le terrain. Si le maintien est notre but premier, je pense que nous pouvons viser le top 3 dans cette série. L’appétit vient en mangeant."