Flavio Becca, président de Virton : "Réaliser de grandes choses à Virton"
Le nouveau propriétaire de Virton se confie avant le coup d’envoi de la nouvelle saison. Entretien
- Publié le 31-08-2018 à 20h47
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h45
Le nouveau propriétaire de Virton se confie avant le coup d’envoi de la nouvelle saison Actif dans le secteur de la construction et de l’immobilier, Flavio Becca possède un empire financier. Discret, le nouveau patron de Virton a de l’ambition à revendre. Néanmoins, il ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs. Ériger un nouveau stade et évoluer en Jupiler Pro League, entre autres, ne sont pas des vœux pieux.
Monsieur Becca, qu’est-ce qui vous a poussé à reprendre et à investir à Virton ?
"Malgré une situation délicate au niveau financier, c’est tout un club - y compris son Académie - qui a su se mobiliser pour assurer le maintien en D1 amateurs. Cette mobilisation a démontré tout son potentiel, aussi bien via son école des jeunes ou son public. Oui, il est possible de réaliser de grandes choses à Virton, qui est une institution dans le Sud de la Belgique. Ce club, son histoire et ses composantes ne pouvaient pas disparaître ! Investir, c’est aussi l’opportunité de faire naître des synergies intéressantes avec le club du F91 Dudelange dans lequel je suis aussi actif."
Quels sont les objectifs sportifs ?
"Il est toujours difficile de parler d’objectif(s) car le football, ou le sport en général, n’est pas une science exacte. Le staff est excellent, le noyau de qualité, ce qui n’empêche de faire preuve de prudence et, surtout, d’humilité. La D1 amateurs sera très forte. L’envie est, très simplement, de se classer en ordre utile pour disputer les playoffs. À court terme (endéans les deux ou trois ans), le souhait est de rejoindre la D1B. À long terme, rien n’est défini… mais ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant ?"
Voir Virton se produire en Pro League est un souhait qui ne semble plus être un vœu pieux. Mais le stade...
"La prudence est de mise. Plutôt que de prodiguer des paroles en l’air, avançons pas à pas. Fin mai, je le rappelle, le club était au bord de la culbute. Le travail effectué lors des deux derniers mois fut important : cela fonctionne puisque nous espérons dépasser le cap des 500 abonnés. Avant de parler de D1, il faut déjà être en D1B. Quant au stade actuel, il faut se rendre à l’évidence : il n’est pas des plus fonctionnels et il est insuffisant, notamment, en termes d’hospitalité. Si les priorités sont autres à l’heure actuelle, je serai attentif à la volonté, à l’ambition des autorités de la ville."