Cyslisme : Sur les traces des frères Yates

Laurent Mars, on peut déjà annoncer que cette nouvelle édition de l’Arden Challenge sera une réussite en matière de participation…

"En effet, on est complet depuis longtemps pour la course des élites-espoirs avec vingt-deux équipes de sept coureurs, plus les individuels. Cela représente huit nations différentes au départ des cinq étapes."

Et parmi les étapes, on en retrouve deux qui étaient déjà au programme en 2018 et deux petites nouvelles…

"Oui, Rouvroy, Érezée et Rachamps (Bastogne) seront encore bien présentes. Par contre, Vaux-sur-Sûre et Chiny disparaissent pour être remplacées par Léglise et Libramont, où sera jugée l’arrivée. On pourrait retrouver Vaux-sur-Sûre dès la saison prochaine alors que, du côté de Chiny, les dégâts de la peste porcine ne permettent pas à la commune de sortir de l’argent pour ce type de manifestation."

Cela veut-il dire aussi que l’Interclub pour les débutants n’aura pas lieu ?

"C’est en effet le cas. Nous avons organisé cette course à perte la saison dernière et nous devons faire l’impasse cette saison. Par contre, la compétition prévue pour les masters-amateurs aura toujours bien lieu sur les trois derniers jours. Et là, nous avons déjà une bonne centaine d’inscrits."

On a l’impression que l’Arden Challenge intéresse toujours autant de coureurs et de sélectionneurs…

"C’est en effet le cas. C’est une course d’un bon niveau, avec le principe de pouvoir reprendre le départ le lendemain même si on a abandonné. Cinq étapes avec des niveaux différents où les sprinteurs, les rouleurs et les puncheurs peuvent se mettre en évidence. Et puis, quand on voit notre palmarès, on doit faire des envieux."

Vous pensez sans doute aux frères Yates en disant ça…

"Oui, notamment. Je me souviens d’une arrivée à Tintigny où l’on retrouve également un Stuyven aux côtés de Simon Yates sur le podium. Cette année, parmi les coureurs, on retrouvera des anciens pros avec Van Dijck et le régional, Thomas De Ruette."