Au triathlon de l'Alpe d'Huez: "J’ai dépassé des pros"
Les triathlètes luxembourgeois ont tous fini l’Alpe d’Huez, dont Julien Hastir, 48e
- Publié le 07-08-2018 à 19h44
- Mis à jour le 07-08-2018 à 19h49
Les triathlètes luxembourgeois ont tous fini l’Alpe d’Huez, dont Julien Hastir, 48e 21, les voilà ! Qui ça ? Les virages de l’Alpe d’Huez. Outre les 2,2 km de natation dans le lac de Verney, et même 2,5 km selon les montres, ils ont déjà plus de cent bornes dans les guiboles lorsqu’ils se présentent au pied de cette ascension mythique empruntée par les coureurs du Tour quelques jours plus tôt.
Après Froome, Bardet et Roglic, c’est au tour du millier de participants du triathlon XL de l’Alpe d’Huez de s’y attaquer. Parmi lesquels une quarantaine de professionnels, et une dizaine de triathlètes de la province du Luxembourg qui, pour la plupart, espéraient avant tout rallier l’arrivée.
Un exploit qu’ils ont tous réalisé, et d’autant plus remarquable que 300 coureurs sont tombés comme des mouches. Julien Hastir a été le plus rapide d’entre eux, bouclant les 2,5 km de natation, 115 km à vélo et 21 km à pied, en 7 h 04’, à la 48e place.
Le triathlète du CCC Tri reste pourtant sur sa faim, lui qui avait fini 36e en 2017. "J’espérais améliorer mon chrono, j’ai mis vingt minutes de plus, regrette Julien Hastir. Malgré plusieurs ascensions avant, la course ne commence qu’au pied de l’Alpe. Je me suis retenu, j’étais dans le même temps qu’en 2017 à ce moment. Mais j’ai mis cinq minutes de plus, 1 h 10’, pour grimper, et dix minutes de plus sur le semi. J’ai eu des crampes à la fin du vélo. La chaleur ne m’a pas vraiment handicapé. Mais je n’ai pas supporté une boisson du ravitaillement."
Ce qui ne l’a pas empêché de laisser des professionnels derrière. "J’en ai dépassés à l’agonie", confie-t-il. Plus tôt cette année, sur des distances olympiques, et donc plus courtes, Hastir avait fini 2e à Libramont, et s’était surtout imposé au Belman au lac de Robertville. Gageons que l’Alpe d’Huez aura été une rampe de lancement pour Gérardmer du 1er septembre. "Je vais un peu me reposer et profiter de mon enfant. Je n’avais pas fait de coupure l’année passée. Peut-être que celle-ci me sera bénéfique."