Wanze Bas-Oha est toujours ambitieux: "Le titre : un chemin direct pour monter"
Wanze Bas-Oha et son nouveau coach, Jean-Yves Mercenier, caressent encore l’espoir d’une montée directe.
- Publié le 09-01-2019 à 08h46
Wanze Bas-Oha et son nouveau coach, Jean-Yves Mercenier, caressent encore l’espoir d’une montée directe. Le nouvel entraîneur de Wanze Bas-Oha arrive avec une ferme intention de bien faire les choses et, qui sait, de monter directement… ? Rencontre avec Jean-Yves Mercenier.
Vous avez finalement pris votre décision : devenir joueur-entraîneur de Wanze Bas-Oha.
"Les dirigeants ont insisté pour que je continue à jouer. Je n’oublie pas mes petits soucis avec mon tendon d’Achille. J’espère surtout que l’équipe montrera qu’elle peut se passer de moi sur le terrain."
Un second classé qui se sépare de son entraîneur, c’est toujours étonnant. Pensez-vous que ce changement était nécessaire ?
"Ce n’est pas à moi de juger ni de répondre à cette question. Si les dirigeants ont pris cette décision, c’est qu’ils avaient leurs raisons."
Quel discours avez-vous tenu au groupe ?
"J’ai personnellement téléphoné aux 23 joueurs qui le composent avant de les revoir. C’était nécessaire. Il fallait remobiliser les déçus et faire savoir à ceux qui sont contents du changement qu’ils devaient se remettre en question. Chacun est responsable de la situation."
Avec six points de retard dans la course au titre, quel état d’esprit vous anime à une semaine de la reprise ?
"Donner le maximum pour ne rien regretter. Les joueurs ont le devoir d’y croire jusqu’au bout."
Wanze Bas-Oha a terminé l’année par une série, toujours en cours, de 7 matchs sans défaite. Faut-il voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ?
"Je vois surtout qu’il ne manquait pas grand-chose à chaque fois pour que la pièce tombe un peu plus souvent du bon côté."
Justement, que manque-t-il à une équipe qui avait les qualités pour signer un 24/30 lors de la première tranche ?
"De la confiance. Les gars doivent la retrouver rapidement et, avec elle, le fun qui animait notre jeu à ce moment-là."
Votre équipe sera-t-elle championne ?
"Je suis convaincu que tout reste possible. Raeren-Eynatten doit encore venir chez nous. On ne se mettra aucune pression. J’ai entière confiance dans le groupe à ma disposition. L’objectif est clair et le chemin le plus direct pour l’atteindre reste le titre. Si l’on doit passer par le tour final, on le jouera avec la même ambition. Mais c’est une compétition toujours plus compliquée à gérer."
Henri Neerdael : “Aller au charbon !”
Le club attend depuis la mi-novembre le retour aux affaires de son buteur prodige, qui reste le meilleur artificier de la série (18 buts) malgré ses déboires physiques. Pas sûr d’ailleurs qu’Henri Neerdael sera d’attaque pour la reprise à Dison. “La douleur à la cheville ne s’en va pas. Je viens de repasser un examen complémentaire qui me fait perdre du temps. Moralement, ça devient long”, peste l’attaquant mosan. “Le changement de coach ? Mercenier aime la possession du ballon. Je pense que nous allons garder notre philosophie de jeu. Mais il faudra aller encore plus au charbon. C’est sans doute ça qui nous a cruellement manqué dans notre mauvaise période.”