Vliegen, la relève des Diables noirs
Bruno Vliegen a été repris pour la première fois en équipe nationale.
- Publié le 19-11-2019 à 12h39
- Mis à jour le 19-11-2019 à 11h40
Bruno Vliegen a été repris pour la première fois en équipe nationale.
Le test-match contre Hong Kong de samedi après-midi, c’était l’occasion pour le staff de la sélection nationale de tester de nouvelles têtes chez les Diables noirs.
C’est ce qui a permis au jeune Bruno Vliegen de porter le maillot national pour la toute première fois, à 18 ans. Le pilier droit en a profité à fond, lui qui a eu l’honneur d’entamer la rencontre.
"Surtout que je n’avais plus été titulaire depuis plusieurs mois. Depuis que je suis arrivé à Clermont, je n’ai pas enchaîné beaucoup de matchs", souffle-t-il. "Ça fait du bien, ça fait bouger, mais ça prouve aussi qu’il y a encore beaucoup de travail."
S’il n’a pas eu la chance de commencer un match avant cette rencontre internationale, c’est parce que le Liégeois a rejoint depuis quelques mois le centre de formation de Clermont, équipe du top 14 français.
Espoir du club français, l’ancien du Standard et de l’Asub veut se donner toutes les chances pour percer dans ce sport.
"J’ai signé pour trois ans avec ce centre de formation. Après, je devrais donc être pilier JIFF (joueur en filiation française) , c’est ce que les clubs français préfèrent. Au terme de ce cycle, j’espère intégrer un effectif pro."
Bruno ne se prend pas trop la tête, conscient aussi qu’il y a encore beaucoup de travail. D’autant qu’il a découvert le monde de l’ovalie sur le tard.
"J’étais trop gros pour les autres sports", rigole-t-il. "Avec un ami, on voulait tester le foot US mais on était trop jeunes. C’est finalement au Standard, en alliance avec Visé, que j’ai appris les bases."
Il a ensuite fait le saut vers l’Asub et ses équipes de D1 pour ensuite descendre en France après l’Euro U18. Cette première sélection s’inscrit donc dans une certaine logique.
"Même si, quand je suis arrivé, j’étais intimidé. Je côtoie des piliers droits qui sont plus forts que moi. Ils m’ont toutefois tous mis en confiance et m’ont expliqué quelle était ma place dans l’équipe. Ils m’ont tous super bien intégré, j’ai appris les codes, le groupe est resté bien soudé durant deux jours. Je n’ai certes pas fait de percée de 50 mètres, mais j’avais un boulot à faire, je pense l’avoir fait."
C’est en tout cas ce que pensait le sélectionneur Guillaume Ajac. "Pour moi, il fait à coup sûr partie du groupe élargi pour préparer le prochain Six Nations B."