Tennis: les 36 chandelles de Lionel Daco
Le champion provincial Messieurs 35 ans a remporté 36 matches consécutifs cette année
- Publié le 18-06-2018 à 20h34
- Mis à jour le 18-06-2018 à 20h35
Le champion provincial Messieurs 35 ans a remporté 36 matches consécutifs cette année Rien de tel, quand on est prof de tennis, que de montrer l’exemple. Lionel Daco a rendu fiers tous les petits joueurs du Tennissimo qu’il entraîne en remportant le championnat provincial Messieurs 35 ans. Mais surtout, il a remporté 36 matches consécutifs cette saison. Du rarement vu, quel que soit le niveau. "Je ne crois pas que ça m’arrivera encore", plaisante-t-il.
D’autant qu’il n’a pas battu n’importe qui : François Butera, David Zwyrtek et Paul-Patrick Brabant, notamment, ont péri sous ses coups de raquette. "PP m’avait mis une rameling l’an dernier : j’avais pris deux jeux. Quant à David, il menait 5-1 au tie-break décisif et j’ai réussi à renverser la vapeur au Tennissimo, devant mes supporters. Il faut parfois un peu de chance, évidemment."
De la chance mais surtout du rythme de match. Cette année, pour préparer les interclubs, Lionel Daco avait décidé de jouer plusieurs tournois d’hiver. "Et comme je suis chaque fois allé loin, j’ai pris confiance et j’ai eu envie de jouer davantage, même si ce n’est pas toujours facile après une journée de travail et les cours."
Cet été, il disputera les championnats nationaux. "Je n’ai jamais eu cet honneur et j’ai envie de goûter à l’ambiance du Léopold Club de Bruxelles", dit-il.
Quelle que soit son évolution cette saison, il devrait en tout cas redevenir B-15.1, son meilleur classement.
Sacrifié pour la bonne cause
Les meilleures choses ont une fin et, deux jours après son titre provincial, Lionel Daco a perdu son premier match de la saison. Pour la bonne cause. “L’équipe de D3 nationale de Tennissimo jouait contre Fayenbois pour le titre. Lorsque nous avons appris que Fayenbois alignerait Juszczak et Minguet, il a été décidé de nous sacrifier , Simon Goffin et moi. En plus, j’étais rentré assez tard et j’ai perdu 6-1, 6-1. Mais c’était pour la bonne cause, un choix tactique. Je suis un peu le Laurent Ciman du Tennissimo”, rigole Lionel Daco. Régis Defays, le directeur du club, lui en sait gré. “Grâce à son abnégation, nous avons un titre de plus.
Lio est plus que jamais un exemple pour nos jeunes.”