P1 Liège : Aubel repart de plus belle
René Ernst a déjà réussi son premier match mais n'est "pas là pour s'imposer".
- Publié le 22-01-2019 à 11h18
- Mis à jour le 22-01-2019 à 11h21
René Ernst a déjà réussi son premier match mais n'est "pas là pour s'imposer".
Aubel écrit un nouveau chapitre de son histoire depuis jeudi dernier à la suite de changements radicaux dans le staff et le comité.
Alors qu’il ne semblait pas y avoir d’urgence et que le club était en bonne voie pour le maintien, malgré une compétition rude, Michaël Mager quittait son poste de T1 pour celui de directeur technique et René Ernst, T2 jusque-là, reprenait l’équipe A.
"Je devais normalement endosser le rôle de directeur sportif à partir de la saison prochaine mais comme tout va de plus en plus vite dans le football, j’ai changé plus tôt pour préparer au mieux le prochain championnat", justifie l’ex-T1.
À la tête des Verts , un nom bien connu : celui de René Ernst. Le fidèle adjoint du club depuis deux ans avait déjà repris ce rôle de chef d’équipe la saison dernière lors du départ de Michel Remacle et avait alors déclaré ne plus vouloir devenir coach principal. "T2 est une place qui me convient parfaitement, j’adore ce job. Mais bon, dans ce rôle, on doit toujours être prêt à dépanner en cas de problème et je n’aurais jamais laissé Aubel dans la catastrophe", explique Ernst.
La seule différence un an plus tard, c’est que cela semble parti pour durer. "On pense sur le moyen terme et j’aimerais garder René comme entraîneur la saison prochaine", fait savoir le nouveau manager.
"Je sais que c’est son souhait et je m’entends très bien avec lui, répond Ernst, et je travaille d’ailleurs dans la continuité de ce que nous avons fait jusqu’à présent. Cependant, je me donne sept à dix jours pour prendre une décision", temporise l’homme qui aura pour tâche de maintenir Aubel en P1.
En tenant compte des deux passages de René Ernst, Aubel aura connu quatre entraîneurs en deux saisons.
"À part pour Michaël Mager, la solution a toujours été trouvée en interne. Et si je ne continue pas, il y en aura même un cinquième. Au fond, cela nous aide peut-être à grandir, justifie Ernst, toujours discret. Je ne me suis jamais imposé et je ne le ferai pas, ce n’est pas mon rôle. Chacun a sa méthode de travail mais nous ne sommes pas là pour critiquer celle des autres."