Michaël Descamp, passé de Sprimont à Hamoir: "Cela m’a permis de faire le point"

Michaël, on peut dire que vous vivez une saison particulière…

"Oh oui, une saison très particulière même, effectivement. Et sur de nombreux points."

Revenons quatre mois en arrière. Pourquoi avoir claqué la porte à Sprimont ?

"Disons qu’il y avait un problème en interne me concernant et au lieu de ne pas y prêter attention, j’ai un peu mal réagi. Je ne sentais pas certaines personnes au club avoir 100 % confiance en moi et ce, je l’avoue, même si je ne réalisais pas un bon début de saison. Dès la présentation de l’équipe, déjà, il y a eu l’une ou l’autre réflexion à mon égard et après le match face à Mormont, ce fut la goutte qui fit déborder le vase…"

Vous avez parfois regretté cette décision ?

"Bien sûr ! J’aurais peut-être dû faire abstraction de l’extrasportif et ne me concentrer uniquement que sur l’aspect sportif. Mais bon, je ne me sentais pas bien et comme j’ai un caractère assez entier, quand cela doit sortir, ça sort."

Comment avez-vous vécu ces quatre derniers mois sans foot ?

"D’un côté, cela me manquait : le terrain, l’ambiance, la vie en groupe… Même si j’avais encore le mini-foot. J’avais tout simplement envie de jouer. Mais d’un autre côté, cela m’a permis de faire le point et par exemple aussi, de reprendre des études en comptabilité."

Vous avez été présent à plusieurs rencontres d’Hamoir. C’était clair depuis longtemps que vous signeriez chez les Rats ?

"Raphaël Miceli m’a contacté en m’expliquant la situation et pour moi, comme Hamoir est un des top clubs dans la région, c’était tentant même si les propositions de Tongres et du Grand-Duché n’étaient pas mal non plus…"

Après avoir été keeper no 1 durant de nombreuses saisons, vous voilà dans la peau du n° 2 à présent…

"Je vais avoir 35 ans et je suis content d’avoir signé à Hamoir. Après avoir été pro, je suis même descendu jusqu’en quatrième provinciale… Cela ne m’ennuie nullement, je me donnerai à fond et si on fait appel à moi, je serai prêt !"