Matej Flajs: la force tranquille du HC Visé

Le Slovène Matej Flajs en est déjà à sa 6e saison en Basse-Meuse. "Chaque année, je demande si on a encore besoin de moi."

Patrice Sintzen
Matej Flajs: la force tranquille du HC Visé

Le Slovène Matej Flajs en est déjà à sa 6e saison en Basse-Meuse. "Chaque année, je demande si on a encore besoin de moi."
Il reste deux matchs au HC Visé avant de boucler le premier tour de la BeNeLeague : samedi, il se déplace à Panningen pour y affronter Bevo (2e). Et le 26, il accueille Bocholt (1er). Entre-temps, il doit encore se rendre à Tongres en Coupe de Belgique (jeudi prochain). Un programme que Matej Flajs aborde avec confiance. "Nous sommes prêts", dit-il.

En fin de saison dernière, après la défaite en finale à Bocholt, Flajs avait juré, comme ses équipiers, que le titre n’échapperait plus à Visé cette saison. Mais la ligue semble bien plus forte. "Je suis toujours aussi sûr de moi mais ça ne sert à rien de parler de choses qui doivent arriver dans 7 mois", dit-il. "Ce qui compte, c’est le prochain match."

Flajs, c’est la force tranquille de Visé. Après le match, il boit une orangeade et rentre chez lui. Dans le car, il lit souvent un bouquin. Chez lui aussi. Et il joue à des jeux vidéo de sport mais surtout de stratégie. En match, cependant, il ne faut pas lui marcher sur les pieds. "Je n’aime pas qu’on m’embête ou qu’on parle beaucoup autour de moi", dit-il. "Et moi, je n’embête pas les autres. Ce que j’aime, c’est jouer au handball."

Il dispute déjà sa sixième saison sous le maillot visétois. "Pedrag Dosen est venu me chercher à Sevnica en 2014. Il avait besoin d’un arrière gaucher et moi, j’avais envie de tenter l’aventure", explique le Slovène qui, depuis, fait figure de roc au centre de la défense mais qui peut aussi rendre des services sur l’aile droite lorsque, comme c’est le cas pour le moment, Rola est blessé.

Depuis son arrivée, le club a beaucoup évolué mais il a conservé sa place. "Chaque année, je fais le point avec le président et le coach, je leur demande s’ils comptent encore sur moi. Je ne considère rien comme acquis, même si je me sens bien à Visé, où les gens ont tout fait dès le premier jour pour que je m’intègre."

Au point d’y rester après sa carrière ? C’est une décision qui reste à prendre. "Je ne suis pas pressé", dit-il. "Je réfléchis aux choses au moment où elles se présentent, je n’aime pas faire des projections."

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