Mario Franchi (président de Seraing): "Je nourris beaucoup de regrets"
Mario Franchi et Seraing ne seront pas du tour final. "Je le sais, on a raté le coche."
- Publié le 17-04-2019 à 15h03
- Mis à jour le 17-04-2019 à 15h11
Mario Franchi et Seraing ne seront pas du tour final. "Je le sais, on a raté le coche." Pour la 3e saison de rang, Seraing ne participera pas au tour final. Mario Franchi livre ses impressions et évoque l’avenir.
Mario Franchi, quelle mention accorderiez-vous à la saison de votre club ?
"Mon sentiment ? Je ne suis pas content, nous avions largement les possibilités d’appartenir au top 4. L’arbitrage a été prépondérant lors de la première moitié de saison, mais d’autres facteurs expliquent aussi notre compagne."
Quel joueur vous a apporté le plus de satisfaction ?
"Il y en a plusieurs. Les deux principaux, les plus réguliers ont été Théo Pierrot et Alessio Cascio. Ce duo a été au-dessus du lot."
Avez-vous, ne serait-ce qu’une seconde, craint une descente ?
"La vérité ? Cette idée ne m’a jamais effleuré l’esprit, j’ai toujours eu confiance en ce groupe."
Au final, vous n’êtes qu’à six longueurs de la 4e place…
"On a raté le coche. On a perdu tant de points dans les dernières minutes (contre Rupel, Dender, au Lierse…) ou suite à des penaltys imaginaires (à Dessel et à Alost) ! Je nourris beaucoup de regrets."
Terminer premier club liégeois est-il important ? Ou est-ce plus une question d’ego ?
"Pour l’ego, peut-être, mais ce n’est pas essentiel. Je préfère voir des jeunes recevoir une chance à Rupel plutôt que de terminer devant notre voisin."
Cela fait tout de même trois saisons sans tour final…
"Il ne faut pas omettre les deux saisons sans possibilité de transférer ! Heureusement, on a bien travaillé avec les jeunes qui ont tenu la route. Sans quoi on aurait pu basculer en D2!"
Ce tour final sera indispensable lors du prochain exercice.
"L’ambition est claire : débuter le tour final en étant le plus proche possible de la première place. Maintenant, en foot, il faut toujours rester attentif."
Quelle va être votre politique de transferts ?
"Là, on essaye d’abord de convaincre Al Badaoui et Kilota de rester. Rayon arrivées, on va cibler 2-3 éléments de haut niveau."
L’école des jeunes est un élément essentiel de la vie sérésienne. Elle va bénéicier de nouvelles installations.
"L’appel d’offres doit encore être fait. Les travaux (nouveaux terrains en herbe et synthétique, nouvelle buvette et vestiaires neufs) débuteront début 2020. On était tombé à moins de 300 jeunes, là on approche à nouveau les 500."