Marc Collard-Bovy: "Je veux laisser davantage la parole aux clubs"
Marc Collard-Bovy succède à Henri Fonbonne à la présidence du comité provincial liégeois de football. Il prône l’ouverture...
- Publié le 12-06-2018 à 12h48
Marc Collard-Bovy succède à Henri Fonbonne à la présidence du comité provincial liégeois de football. Il prône l’ouverture...
L’assemblée générale du comité provincial liégeois a été marquée par la démission du président Henri Fonbonne. Une réunion des membres du CP a été organisée dans la foulée. C’est Marc Collard-Bovy qui a été élu pour lui succéder. Nous l’avons interrogé.
Marc Collard-Bovy, pouvez-vous nous expliquer qui vous êtes ?
"J’ai 55 ans, je suis originaire de Sart, où j’ai joué au football. Maintenant, j’habite à Thimister-Clermont et je travaille à la Ville de Herve."
Vous voici maintenant président du CP Liège… une surprise ?
"Oui et non… À vrai dire, nous n’étions pas énormément à nous présenter. De nos jours, ce n’est pas un travail facile, surtout quand il faut succéder à un homme qui a connu quinze ans de présidence."
Sur quoi allez-vous axer votre politique ?
"C’est difficile de répondre à l’heure actuelle… On en saura plus jeudi après notre première réunion. Ce qui est certain, c’est que je ne vais pas changer tout tout seul. J’aimerais laisser davantage la parole aux clubs. Comme je ne suis pas retraité, je travaillerai en parfaite collaboration avec les trois vice-présidents. Il est certain que je prendrai les décisions les plus importantes mais eux aussi auront beaucoup à dire. On va gérer ça comme une entreprise (rires ) ."
M. Fonbonne était souvent critiqué… En quoi serez-vous différent de lui ?
"Il est certain qu’avec notre statut, on est souvent critiqués. J’essayerai d’impliquer un maximum de membres dans les décisions que nous prendrons et la communication jouera vraiment un rôle important."
On connaissait la position de M. Fonbonne vis-à-vis de l’ACFF. Quelle est la vôtre ?
"Je donne un blanc. La position est presque unanime entre tous les CP, mais je veux être quelqu’un de plus ouvert que ça et prendre le temps de peser les points positifs et négatifs. Quand mon prédécesseur prenait une décision, beaucoup de monde le suivait."