Le staff du RFC Liège: ce sont les quatre fantastiques
Dante Brogno peut compter sur Coutereels, Malbasa et Drouguet pour mener à bien sa mission au RFC Liège.
- Publié le 18-04-2019 à 15h23
Dante Brogno peut compter sur Coutereels, Malbasa et Drouguet pour mener à bien sa mission au RFC Liège. Prenez un maestro énergique, ultra-professionnel et déterminé, épaulé par des adjoints expérimentés, disciplinés et passionnés, mélangez le tout et vous obtiendrez le cocktail qui a permis aux Sang et Marine d’atteindre leurs objectifs.
Après avoir assuré la montée la saison écoulée, Dante Brogno et ses collaborateurs ont placé le matricule 4 dans la colonne de gauche de la D1 Amateurs. À force de travail et de rigueur.
"Je ne veux pas que l’on dise de moi que je suis un gendarme !" indique d’emblée Dante Brogno, qui sait élever la voix quand c’est nécessaire et qui a souvent su gérer les gros caractères. "Parfois, les joueurs m’obligent à prendre des décisions difficiles, mais je suis là pour prendre du plaisir et apprendre des choses au noyau."
Le Carolo est avant tout un grand professionnel, qui ne laisse rien au hasard. "Tout mon staff reçoit chaque semaine le programme hebdomadaire et chacun sait ce qu’il a à faire. Tout est défini. J’ai toujours fonctionné ainsi et c’est ce que j’ai appris quand je côtoyais l’élite."
Et si le T1 prend les décisions finales, il veut surtout susciter le dialogue avec ses adjoints.
"Ils ne doivent pas aller dans mon sens. On confronte nos idées, j’écoute leurs arguments, avant de décider. Mais ce sont toujours les joueurs qui sont sur le terrain… Quand ils n’ont pas appliqué nos consignes, cela s’est souvent mal passé (sic)."
Il avoue en avoir un peu bavé cette saison. "Disons que ce groupe n’était pas très facile à gérer. Mais il est jeune et possède encore une grosse marge de progression. Les joueurs doivent aussi se rendre compte de la chance qu’ils ont d’évoluer dans un club comme Liège."
Après un bail de trois ans à Rocourt, Dante Brogno, en fin de contrat, fait l’objet de légitimes convoitises. De Gaume ou d’ailleurs…
"Virton ? Bonne question… J’attends de rencontrer la direction de Liège et le président sera informé en priorité de ma décision."
Dante Brogno vu par ses adjoints
Robert Coutereels (T2): “Dante : l’eau et le feu”
“Dante est un grand pro, qui ne laisse rien passer. J’ai beaucoup appris à ses côtés. Il existe une belle complicité dans le staff et toutes les tâches sont claires. Pour obtenir des résultats, il faut passer par là. Sur le banc, nous sommes un peu l’eau et le feu. Disons que je suis plus calme et que le mariage est bénéfique. Ce qui m’a le plus charmé cette saison, c’est la progression de notre groupe. À force de travail, nous y sommes arrivés. On n’a jamais baissé les bras, malgré un départ chaotique. Je retiens aussi le passage de la direction à l’entraînement quand nous étions au plus mal. Plutôt que de virer le staff, le président a su nous témoigner sa confiance. Pour moi, son discours a été décisif. Mon message à Dante pour son avenir ? Fais le bon choix ! Quoi qu’il advienne, il est devenu un ami, au-delà du foot.”
Neba Malbasa (T3): “C’est un grand compétiteur”
“Je connaissais très bien Dante, pour avoir joué à ses côtés durant quatre saisons à Charleroi. J’ai découvert un autre aspect de sa personnalité sur le banc, même s’il est resté très professionnel dans son approche. Même peut-être encore plus qu’avant ! En tant que coach, le travail est différent. Les responsabilités sont accrues. Au sein du staff, on travaille ensemble et tout est organisé. Nous avons atteint les objectifs fixés et les joueurs ont énormément bossé. Ils ont beaucoup de mérite, car la série était très ardue, mais ils ont su s’y adapter. Personne n’aurait misé sur notre sixième place actuelle. Dante est un grand compétiteur, qui déteste par-dessus tout la défaite. Il est capable d’exploser, mais c’est oublié dès le lendemain.”
Pierre Drouguet (Coach des gardiens): “Un travail collectif”
“Tout est très clair avec Dante. Nos rapports sont francs et directs. Chaque matin, je reçois sur mon ordi le programme détaillé de la séance du jour, avec le timing précis. Je me sens impliqué. Il est très exigeant envers tout le monde, y compris avec lui-même. Parfois, il peut être très dur, mais les résultats plaident en sa faveur. J’ai connu des entraîneurs comme Robert Waseige et Aad De Mos, encore plus sévères. C’est un gros bosseur. Mon meilleur souvenir avec lui ? Notre montée l’an dernier. Tout avait été préparé minutieusement et on n’a rien lâché. C’était le fruit d’un gros travail collectif. Dante est taillé pour le monde professionnel et il se comporte comme un pro à Rocourt. Son avenir ? Je lui souhaite le meilleur et qu’il prenne sa décision en son âme et conscience…”