Beaufays vit sur un petit nuage : "La montée ? Nous n’y pensions pas"
Tout semble bien fonctionner pour le nouveau Beaufays.
- Publié le 22-10-2019 à 13h41
- Mis à jour le 22-10-2019 à 11h42
Tout semble bien fonctionner pour le nouveau Beaufays. Les trois coups de sifflet de la fin de la première tranche ont retenti en provinciales liégeoises. L’heure d’un premier bilan. En P2 tout est très serré. Pontisse (22 points) est leader en P2B. Dans la série C, Elsaute termine devant avec… 22 unités également. Enfin, en P2A, Beaufays a bien montré son intention de remonter le plus vite possible, même si c’est au goal average que le club s’en sort face à Jehay. Entretien avec Christophe Burnet, le nouveau président des Belfagétains.
Quel est votre premier bilan ?
"Il est forcément positif, même s’il reste 20 matchs à jouer. Nous en tirerons un plus complet après les cinq prochaines rencontres qui nous attendent. On y verra sûrement un peu plus clair."
Beaufays a clairement montré son objectif après ces 10 matchs…
"La montée ? Nous n’y pensions pas, surtout après une préparation plutôt chaotique avec l’élimination en Coupe et un amical complètement raté contre Warsage avant la reprise. Nous voulions jouer le top 5 et le tour final, c’est arrivé plus tôt que prévu. Tout peut aller très vite dans cette série très serrée mais nous n’avons plus la pression des résultats."
Qui peut monter alors ?
"Si la montée se présente, nous ne cracherons évidemment pas dessus mais il y a quelques équipes solides. Une ou deux défaites et nous pouvons vite chuter au classement. Il n’y a vraiment pas d’équipe faible cette année."
Concrètement, qu’est-ce qui a changé au club depuis la saison dernière ?
"Toute la dynamique. Nous sommes beaucoup plus actifs sur les réseaux sociaux, le comité est jeune... Sportivement, nous avons une équipe féminine qui vient de signer un beau six sur six et, surtout, nous avons six jeunes de moins de vingt ans dans les 15 sélectionnés en équipe A chaque semaine. Et nous les intégrons parce qu’ils sont bons, pas parce que nous n’avons rien d’autre."