L'ex-Anderlechtois Dylan Lambrecth en D2 amateurs: "Prouver que je n’ai rien perdu de mes qualités !"
Le nouveau transfuge d'Hamoir a faim. Et il veut le démontrer en se relançant.
- Publié le 25-06-2019 à 11h04
- Mis à jour le 25-06-2019 à 11h11
Le nouveau transfuge d'Hamoir a faim. Et il veut le démontrer en se relançant.
Le parcours d’un footballeur est parfois parsemé d’embûches. Comme celui de Dylan Lambrecth, la dernière recrue hamoirienne.
Dylan, petit retour en arrière. Il y a trois ans, vous effectuez un premier tour exceptionnel avec le RFC Liège et vous signez à Anderlecht. Quel souvenir en gardez-vous ?
"Que du positif, le négatif est oublié. Ce fut une chance de signer dans un tout grand club et il n’y en a pas beaucoup qui peuvent le revendiquer. J’en ai profité, cela m’a aidé sportivement, financièrement mais j’aurais voulu recevoir une chance, un peu plus de respect…"
Ensuite, ce fut Roulers…
"Oui… C’est à partir de ce moment-là que tout a foiré pour moi, ce fut le début de la dégringolade… J’avais été imposé là-bas et l’entraîneur ne voulait pas de moi. Chaque jour, je me demandais ce que je faisais là-bas…"
Après, place à l’Union saint-gilloise.
"J’y ai reçu ma chance au début, j’ai presté quelques bons matchs puis, du jour au lendemain, je fus écarté. Comme j’étais toujours sous contrat avec Anderlecht, je n’ai pas voulu faire trop de vagues…"
Avec le recul, des regrets ?
"Oui, mais juste par rapport à moi. J’aurais dû m’affirmer davantage, montrer plus de caractère. Si c’était à refaire, je dirais clairement ce que je pense…"
À présent, Hamoir. Pourquoi ce choix ?
"J’ai choisi d’avoir davantage de stabilité dans la vie, professionnelle et familiale. Maintenant, tout comme avant Liège, j’ai un boulot à côté, je travaille en toiture. Et puis, footballistiquement aussi, au regard des dernières saisons, je veux aussi me poser."
Vous êtes le transfert en vue des Rats, pas peur d’avoir la pression ?
"Non, du moins si j’y vais sans m’en mettre. Je veux retrouver mes sensations, le joueur que j’étais à Liège et retrouver une image positive, prouver à ceux qui m’avaient enterré que je suis toujours bien là. Je veux prouver que je n’ai rien perdu de mes qualités. Dans un premier temps, je viserai à bien m’intégrer dans le groupe et, après, je donnerai le maximum pour apporter ce petit plus à l’équipe en marquant des buts importants."
Un objectif, personnel et collectif ?
"Je ne veux pas trop me fixer de plafond mais quinze, vingt buts, ça ne serait pas mal. Et collectivement, une qualification pour le tour final."