Judo : Sophie Berger aimerait "prendre des médailles en Grand Prix"

C’est l’objectif que la judoka, rétablie de sa blessure au genou, s’est fixée pour cette année.

Patrice Sintzen
Judo : Sophie Berger aimerait "prendre des médailles en Grand Prix"

C’est l’objectif que Sophie Berger, rétablie de sa blessure au genou, s’est fixé pour cette année. Privée de tatami pendant trois semaines en raison d’une blessure au genou, Sophie Berger a repris la compétition ce week-end avec une troisième place à Herstal en -78 kg.

"On a craint une déchirure des ligaments croisés mais c’était juste un gros épanchement", explique-t-elle. "Pour la reprise, je voulais une compétition sérieuse, avec beaucoup de combats. J’en ai gagné six sur sept, ça correspond à ce que j’espérais."

Dans la foulée, elle participe au stage EJU à Herstal avant de mettre le cap sur l’Autriche puis sur Marrakech, où elle tentera de décrocher des médailles en Grand Prix.

"C’est l’objectif de l’année", explique-t-elle. "Jusqu’ici, j’ai décroché une médaille d’argent et trois médailles de bronze dans des European Open mais je dois pouvoir battre en compétition des filles que je suis capable de faire tomber à l’entraînement en stage. C’est avant tout une question de confiance."

Médaillée de bronze aux championnats du monde cadets en 2013, Sophie Berger a connu une progression linéaire. Sans coup d’éclat mais sans passage à vide. "Je pense que j’en suis là où je voulais être", explique-t-elle, pas trop impressionnée à l’approche des Jeux olympiques. "Je ne veux pas me mettre de deadline en tête: si je parviens à me qualifier, c’est tant mieux. Sinon, il y en aura encore dans quatre ans. Je ne veux pas me mettre trop de pression." D’autant qu’elle est toujours étudiante, en deuxième année assistante de direction à Jodoigne.

Il y a un peu plus d’un an, elle a franchi une étape importante en passant à une catégorie de poids supérieure. Un pari qui lui faisait un peu peur mais qu’elle a relevé avec succès. "Cela faisait un petit temps que j’y pensais car, pour combattre en -70 kg, je devais à chaque fois perdre beaucoup de poids. Au fil du temps, je n’éprouvais plus aucun plaisir. Maintenant, je dois encore surveiller mon poids mais je n’ai plus de diète complète pendant des semaines. Je craignais un peu de tomber sur des filles plus physiques mais, dès la première compétition, j’ai vu que je n’avais pas affaire à des monstres. De plus, je peux profiter de ma mobilité."

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