Handball (D2 Dames) : Liège HC refuse de céder à la panique

Bressoux a changé de nom pour se donner plus de visibilité. Mais les résultats ne suivent pas.

Patrice Sintzen
Handball (D2 Dames) : Liège HC refuse de céder à la panique

Bressoux a changé de nom pour se donner plus de visibilité. Mais les résultats ne suivent pas. Le HC Bressoux a changé de nom au début de la saison. L’ASBL a conservé son appellation d’origine mais le club de N2 féminine joue désormais sous l’appellation de Liège Handball Club. "Cela faisait longtemps que nous y pensions", dit la présidente, Anne-Marie Tricnont. "C’est plus facile pour attirer des sponsors et même de jeunes joueuses."

L’école des jeunes du club, justement, se porte bien. Bressoux compte des équipes en baby, puces, poussins et préminimes. Elles sont placées sous la direction technique d’Adrian Vladescu, qui entraîne aussi l’équipe première. Mais l’équipe-phare connaît de sérieux problèmes : après, 10 journées, elle ne compte pas encore le moindre point, a encaissé 368 buts (près de 37 de moyenne par match) et n’en a marqué que 144. La présidente ne panique pourtant pas.

"Nous avons perdu pratiquement toute une équipe à la trêve", dit-elle. "Des joueuses sont parties au Femina Visé et à Eynatten, notamment. Désormais, elles ont toutes moins de vingt ans, hormis d’eux d’entre elles. Il y a eu de très mauvais matchs, comme à Nelo, où nous n’avons marqué que 6 buts en une heure. Mais l’ambiance reste très bonne, elles font preuve de beaucoup de bonne volonté. Leur problème, c’est qu’elles ne croient pas en leurs possibilités. Dimanche, pourtant, contre Merksem, elles ont très bien joué."

Malgré ces circonstances difficiles, la direction du club n’a pas encore envisagé la relégation.

"Nous n’avons que quatre points de retard sur les trois équipes qui nous précèdent et tout peut aller très vite, d’autant que nous allons en rencontrer deux d’entre elles au cours des trois prochaines semaines. L’an dernier, avec une équipe bien plus forte sur papier, nous avons dû nous battre jusqu’à la dernière journée pour ne pas descendre : c’est bien la preuve que tout reste possible, d’autant que nous allons récupérer une Française et qu’Audrey Francaux, qui s’était déchiré le tendon d’Achille, reprend l’entraînement cette semaine. Nous faisons donc confiance aux filles et à l’entraîneur. Et si nous devions descendre malgré tout, ce ne serait pas la fin du monde. Parfois, c’est même salutaire."

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