Guillaume Legros: "Pas en P1 pour me la couler douce"

Après une saison à Stockay, Guillaume Legros rejoindra donc son frère Jean-Sébastien à Dison (P1) où il a récemment été nommé T1.

Guillaume, Dison c’était une évidence ?

« À partir du moment où, dans ma tête, j’avais pris la décision de quitter Stockay, oui. Car j’avais envie de me rapprocher de mon domicile (Welkenraedt). D’une part, car mon boulot me prend beaucoup de temps et d’énergie, d’autre part, c’était une envie pour ma famille. J’en profite d’ailleurs pour remercier mon épouse et mes deux enfants qui ont toujours été derrière moi tout au long de ma carrière. Ils m’ont toujours épaulé. »

Vous quittez Stockay après seulement une saison. De la tristesse ?

« Tant mon épouse que moi nous étions bien intégrés chez les Stockalis. Il y a des gens exceptionnels et on y laisse des amis. C’est un départ que je regrette, mais il faut opérer des choix… »

Après Liège et Hamoir, vous allez retrouver votre frère au sein d’un même club.

« Lorsque qu’un club, situé à dix minutes de chez moi, nomme mon frère comme entraîneur, dans ma tête il n’y a plus de suspense. Plus d’hésitation. Je pense aussi à notre papa qui, de là-haut, doit être content de nous voir à nouveau réunis. Je vais essayer d’aider Jean du mieux que je pourrai. »

Raeren, entraîné par Jonathan Negrin, n’a jamais été une option ?

« Non, dès le moment où rejoindre mon frère était possible. »

Dison a de l’ambition. Cela tombe bien, vous en avez toujours eu…

« Le club a des objectifs et a mis en place un plan de montée sur deux ans. Moi, je me nourris d’objectifs. Me la couler douce en P1 ? Ce type de comportement n’appartient ni à mes objectifs ni à mon vocabulaire. »

Avant de songer à Dison, il demeure un titre à aller cueillir avec Stockay.

« Le fait de partir décuple encore mes envies de mettre un point d’honneur à quitter ce club sur un titre. Tout donner, et plus encore, pour pouvoir partir la tête haute, est mon envie à court terme. J’ai juste à cœur de remplir ma mission. »