Gaëtan Pons tourne la page

Le Liégeois met un terme à sa carrière, à seulement 27 ans.

Gaëtan Pons tourne la page

Le Liégeois met un terme à sa carrière, à seulement 27 ans. Il espérait avoir une meilleure fin de carrière, Gaëtan Pons. Mais une vilaine chute à Paris-Chauny, le 29 septembre, a contrecarré ses derniers plans. Souffrant d’une douleur dans le bas du dos, il a été contraint de déclarer forfait pour l’Eurométropole Tour et pour la DH Famenne Ardenne Classic. En revanche, il a bien pris part ce mardi à Binche-Chimay-Binche. Pour sa dernière apparition dans un peloton pro. Un peu à l’image de sa carrière, qui a été marquée par de nombreuses chutes.

Cette gamelle a-t-elle influencé son choix d’arrêter la compétition cycliste ?

"Non, ma décision était prise, commente celui qui a été pro chez Wallonie-Bruxelles avant d’évoluer au sein de la formation continentale luxembourgeoise Léopard Pro Cycling. Cette année, j’ai lancé ma société, une centrale de distribution de matériaux de construction. Cela m’a pris du temps et de l’énergie. Et je me suis rendu compte que c’était compliqué de combiner avec le vélo, à ce niveau. J’étais plus souvent fatigué, j’avais plus de difficultés pour récupérer."

Mais il ne devrait pas quitter le monde de la Petite Reine. Il devrait normalement intégrer le staff de son équipe, sans doute comme directeur sportif. "J’ai vraiment envie de rester actif dans le monde du vélo et j’espère que cela va se confirmer, poursuit Gaëtan Pons, âgé de 27 ans. Un de mes anciens coéquipiers a fait le même parcours et le voir épanoui au poste de directeur sportif m’inspire. Surtout que je me sens très bien dans cette équipe."

Toujours passionné par son sport, il espère que la compétition ne lui manquera pas. "Cela va être un changement de vie important, c’est certain, poursuit celui qui s’était classé dixième, l’an passé, du Grand Prix Monséré, une épreuve de classe 1 à l’Union Cycliste Internationale. J’aurais pu continuer encore. Mais il faut faire des choix, parfois, dans la vie."

“J’ai été freiné par mes chutes”

Gaëtan Pons n’a pas été verni au cours de sa carrière. Avec de nombreuses chutes.

“De 2014 à 2016, j’ai effectivement bien ramassé, glisse-t-il. Cela a fait partie des mauvais moments de ma carrière. Qui m’ont freiné dans ma progression. Comme en 2014, quand je m’étais cassé le sacrum, la clavicule, l’arcade, la cheville. C’était affreux ! Et cela ne m’avait pas mis dans de bonnes conditions pour entamer la saison 2015, lors de laquelle j’ai souffert d’une tendinite. La saison suivante, j’ai souffert d’une fracture du poignet, avec arrachement osseux. J’ai aussi eu des ennuis au coude. En tout, je n’ai eu que deux mois de course cette année-là.”

“Meilleur grimpeur au Tour d’Allemagne”

Quels sont les meilleurs souvenirs de Gaëtan Pons ?

“J’en ai plusieurs, répond-il. J’ai de nombreux très bons souvenirs. Chez les jeunes, comme avec le titre de champion de Wallonie que je visais. Et bien évidemment chez les pros. Même si je n’ai pas été le grand champion que j’espérais devenir quand j’étais gamin. Mais j’ai pu vivre de ma passion. J’ai pu faire de nombreux voyages, j’ai fait des superbes rencontres. Mon meilleur souvenir est sans doute mon maillot de meilleur grimpeur sur le Tour d’Allemagne. Qui était très relevé, avec notamment Geraint Thomas, Romain Bardet, Tom Dumoulin. C’était vraiment gai de me retrouver en première ligne, au départ, avec tous les autres maillots distinctifs.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...