Dans sa carrière ou avec Seraing, Yahya Nadrani est ambitieux: "Mon envie est de progresser"
"Tout le monde rêve de D1, mais là je me concentre sur Seraing", explique Yahya Nadrani.
- Publié le 16-01-2019 à 16h10
- Mis à jour le 16-01-2019 à 16h18
"Tout le monde rêve de D1, mais là je me concentre sur Seraing", explique Yahya Nadrani. Yahya Nadrani a été le premier transfert officialisé par des Sérésiens privés de transactions durant trois mercatos.
"Le projet et l’environnement m’ont plu", signale le Stéphanois amené, entre autres, par François Henke l’ancien joueur de Liège. "Je suis arrivé au Pairay en septembre. Même s’il m’a fallu patienter jusqu’à aujourd’hui, nous avions vite eu une envie commune de travailler ensemble. Dès lors, le temps n’a pas été un obstacle."
Après 18 mois sans compétition, le défenseur central nourrit une vraie volonté de s’exprimer. "Évoluer en division 1, chaque joueur en rêve. Cependant, dans ma tête, je ne vise pas le long terme."
Les Métallos constitueront, à jamais, un club à part pour le joueur originaire de Sainté. "Un club où tu signes ton premier contrat professionnel, cela compte !" Dès lors, le défenseur aura à cœur de rendre la pareille via ses qualités. "Même si l’on ne met pas spécialement l’accent sur la relance en France, j’aime le jeu propre. Dans les duels, je n’hésite pas à m’engager et je sais être dur sur l’homme. Néanmoins, tous ces aspects sont largement perfectibles."
Présent depuis l’automne, Yahya Nadrani a eu le temps d’analyser ses partenaires. En match et à l’entraînement. "Dans le foot, tu traverses parfois des spirales positives, parfois des négatives. Dans le second cas, la confiance disparaît. J’ai pourtant la conviction que ce groupe-là va vite remonter la pente et gagner des places au classement général. Je suis très confiant, tout en étant convaincu qu’il va nous falloir tous nous investir plus encore."
Comparant le niveau de notre D1 amateurs à un niveau entre la CFA et le National, le Sérésien aime, comme bon nombre d’entre nous, regarder le Barça. "Cette équipe produit le beau jeu que j’aime. Saint-Étienne ? J’en étais supporter petit. Aujourd’hui, je le suis resté pour l’ambiance régnant au Chaudron, pas pour l’équipe ou les dirigeants. Cela aurait été beau de jouer dans ce stade et cette ambiance."
Rayon modèle de joueur, le numéro 21 métallo évoque des éléments prestant à son poste. "Je m’inspire beaucoup de joueurs ayant de la relance et de la niaque. Les deux principaux sont Thiago Silva et Ramos, même si ce dernier va parfois un peu trop loin dans l’agressivité."
De l’agressivité saine, et un peu de vice, il en faudra à Seraing pour remonter la pente.
“Pas reçu ma chance dans le groupe pro”
Yahya Nadrani a été formé chez les Verts de l’Association sportive Saint-Étienne. Yahya Nadrani, nouveau défenseur français de Seraing, a été formé au sein d’un cercle historique : l’ASSE. “Saint-Étienne est, au vu de ce que le club a réalisé dans les années 1970, un club mythique. Ce club a une histoire. On s’en rend compte tout petit lorsque les premiers éducateurs vous transmettent l’atmosphère du club de manière passionnelle et pédagogique. Plus tard dans la formation, cet aspect s’atténue.”
Grandir et vivre autant d’années près de son quartier d’origine (La Métare) sans pouvoir arriver au Graal suprême d’intégrer l’équipe première des Verts peut-il conduire à des regrets ?
“J’avais signé stagiaire pro pour deux ans. Dans la logique, la suite est un contrat professionnel. Or, je n’ai jamais reçu de chance de rejoindre le groupe pro, alors que j’étais titulaire avec la CFA2. Je n’étais simplement pas dans les plans des gens qui dirigeaient la formation…”
Et le Franco-Marocain d’ajouter : “Je l’ai ressenti comme un manque de confiance. Quand tu suis toute ta formation au sein du même club, que tu as été exemplaire et que tu t’imposes dans ta catégorie d’âge, il y a un petit regret. Mon éducation a été notamment basée sur le fait que le travail paye toujours. Il y a du vrai, mais d’autres facteurs entrent parfois en ligne de compte !”
Des débuts réussis !
Samedi, Yahya Nadrani a pleinement réussi ses débuts. Aux yeux de beaucoup, il apparaissait comme l’homme du match !
“M’entraînant avec le groupe depuis un trimestre, cela a été aisé de prendre mes marques. Même si les automatismes vont se peaufiner au fil des sorties.”
Et le Stéphanois de préciser. “On a vu un besoin de gagner en maturité sur le dernier quart d’heure, où on est mis en difficulté en supériorité numérique. On a eu la victoire, l’essentiel était là. La confiance, elle, viendra avec les succès.”
Des débuts réussis !
Samedi, Yahya Nadrani a pleinement réussi ses débuts. Aux yeux de beaucoup, il apparaissait comme l’homme du match !
“M’entraînant avec le groupe depuis un trimestre, cela a été aisé de prendre mes marques. Même si les automatismes vont se peaufiner au fil des sorties.”
Et le Stéphanois de préciser. “On a vu un besoin de gagner en maturité sur le dernier quart d’heure, où on est mis en difficulté en supériorité numérique. On a eu la victoire, l’essentiel était là. La confiance, elle, viendra avec les succès.”