Ajay, la nouvelle pépite du clan Mitchell
Le joueur de 16 ans fait déjà preuve d’une belle aisance au plan international.
- Publié le 24-08-2018 à 16h57
Le joueur de 16 ans fait déjà preuve d’une belle aisance au plan international "J’espère que j’ai pu lui rendre en tant que coach le plaisir qu’il m’a donné dans son rôle de joueur." Le compliment est signé Yvan De Vreught, le coach de la sélection U16, revenue à la neuvième place du Championnat d’Europe division B, disputé à Sarajevo.
L’entraîneur ne tarit pas d’éloges à l’égard de celui qui a terminé le tournoi avec de bonnes stats : 11,5 points, 3,6 assists, 1,9 rebonds, 1,6 interceptions contre 2,5 pertes de balle. Le tout en un peu moins de 26 minutes sur le parquet, ce qui fait de Mitchell le Lionceau qui a passé le plus de temps sur le terrain. "C’est quelqu’un qui a la vitesse, le shoot, le maniement de ballon et qui sait faire face à la pression. Il a quelque chose qui n’apparaît pas sur la ligne de stats : cette capacité à faire jouer les autres, à organiser les systèmes en fonction des défenses proposées ou de nos forces offensives. Ajay, c’est une petite merveille."
Le coach n’a jamais regretté d’avoir laissé carte blanche à son meneur. "C’est un bon gamin avec une chouette attitude. Pour moi, Ajay dispose des aptitudes pour passer au niveau supérieur. Il est encore frêle physiquement mais face à des équipes comme la Russie (NdlR : 1er) et la Macédoine (3e) qui jouaient déjà comme des hommes, il n’a jamais été dans la difficulté." Le jeune homme a de qui tenir puisque son père Barry terrorisa bien des défenses (et surtout des attaques) sous le maillot ostendais, gantois et liégeois. "Mon père m’a appris de nombreuses choses que ça soit techniquement mais aussi mentalement. Il m’a appris à être un tueur sur le terrain", énumère le jeune Mitchell. Fier de son équipe mais "un peu déçu de ne pas avoir pu participer aux quarts de finale car on avait une chance de finir dans le Top 5", le résident du centre de formation AWBB sait qu’il peut et qu’il va encore progresser physiquement.
Quand on lui demande d’évoquer ses idoles, il cite spontanément celles de la NBA. "Damian Lillard, LeBron James et d’autres encore : je les admire car ils abordent chaque match comme si c’était leur dernier. Ils se donnent à fond jusqu’à la fin", indique celui dont les débuts sont déjà prometteurs.