Le retour de l'engouement à Namur FLV, combler l'expérience pour le Condruzien, se maintenir pour Meix-Devant-Virton
C'est la reprise en D3 ce week-end. Nouveau venu, le club fusionné veut vivre une saison tranquille à tous niveaux.
- Publié le 24-08-2018 à 09h43
C'est la reprise en D3 ce week-end. Nouveau venu, le club fusionné veut vivre une saison tranquille à tous niveaux."On est en pleine effervescence. L’équipe de bénévoles travaille pour que tout soit en ordre et que le stade soit en parfait état pour le premier match de championnat contre Ganshoren. Cela fait 10 ans que l’on n’a pas préparé un match de cette manière à Namur", commente le président de l’UR Namur FLV, Christophe Graulus.
L’objectif du club fusionné est bien clair : vivre une saison tranquille tant sur le terrain qu’en dehors. Sportivement, financièrement, avec stabilité et en communion avec les supporters. "Le premier objectif de la saison est de pouvoir accueillir les gens dans des conditions idéales. Je m’attends à avoir 200 personnes pour ce match d’ouverture, ce qui serait pas mal quand on sait d’où vient le club", précise le président.
Second objectif : avoir une structure stable. Ce qui semble déjà être le cas avec Lucien Roméo, Barbara Lemmens, Damien François, Christophe Gralus et l’équipe de bénévoles. "Financièrement, on est stable aussi. Mais on peut toujours avoir deux ou trois merdes du passé qui resurgissent. Comme les 11.500 € qu’Onder Brusch a récemment réclamés alors que ça remonte à 2014."
On le sent dans les déclarations du président mais également dans la communication du club, la stabilité et l’image vont petit à petit ramener de l’engouement aux Bas-Prés. "On risque d’avoir quelque chose de très agréable cette saison avec les supporters. Je sens qu’il y a quelque chose qui se fait. Et si les résultats suivent, ça ira encore mieux."
Le dernier objectif namuro-fossois est donc sportif. À ce stade, la direction ne tire pas de plans sur la comète. "Avec cette équipe, on ne sait pas trop où l’on va. Car notre seul match référence a été contre Merelbeke (D3 amateurs), et on l’a perdu. Les autres rencontres face à Flavion (P1) et à Olmen (P1) Cn coupe, ou face à Nismes et à La Louvière en amical n’étaient pas des matches références."
Avec les transferts réalisés, l’UR Namur FLV a en tout cas les qualités pour jouer le haut du tableau. "On a transféré pour ne pas jouer le trouillomètre à zéro et je sais que le coach, Jean-Claude Baudart, va amener de la sérénité sur le terrain. On verra après les trois premiers matches si l’on est capables de jouer la colonne de gauche", conclut Christophe Graulus.
Condruzien: combler le manque d’expérience
Le moral du Condruzien aurait pu être meilleur pour aborder ce retour en division nationale 20 ans après l’avoir quittée. Éliminés en Coupe de Belgique contre Chevetogne (P2), les hommes de Michel Mauléon n’ont par ailleurs pas gagné le moindre en match en préparation. “On a volontairement joué des équipes plus fortes que nous comme Aische, Couvin-Mariembourg et Ciney. Et on n’a jamais été ridicule”, souligne le coach hamoisien. Malgré ces résultats, Michel Mauléon croit au maintien, principal objectif de la saison, et compte jouer le football qu’il a l’habitude de prôner en ne s’adaptant pas forcément à l’adversaire. “J’ai le noyau pour jouer avec deux pointes si je le veux. On n’est pas parti pour bétonner toute la saison, même si j’ai des joueurs rapides pour pouvoir jouer en contre.” Contrairement à d’autres équipes, le Condruzien va miser sur l’esprit de groupe et sur ses jeunes pour se maintenir en D3 amateurs. “On n’a pas l’expérience de Stockay ou d’Onhaye, ça fait 20 ans que le club n’a plus joué à ce niveau et on a peu de joueurs qui ont déjà évolué en national. On a en revanche des jeunes avec du potentiel et j’espère que la sauce prendra. Le club voulait arriver à cet échelon dans les trois ans. On est montés sans s’y attendre avec deux ans d’avance. Au pire, on se retrouvera là où l’on aurait dû rester.”
Meix-Devant-Virton: ne pas faire l’ascenseur
Promu, Meix-devant-Virton se garde de nourrir des ambitions démesurées. Condruzien, Warnant, Onhaye et le voisin Longlier sont les premiers adversaires. Assurer le maintien sinon rien. Outre les trois blessés – Nicolas Day (retour en novembre), Thomas Day (1er tour compromis), Martin Collette (janvier 2019) et un garçon en phase de reprise (B. Schoore) – au sein d’un effectif composé de vingt éléments dont deux gardiens, l’entraîneur Lionel Zanini fait la moue. Les Méchois n’ont pas l’autorisation d’évoluer sur leur terrain synthétique. “Le club devait assurer la sécurité du corps arbitral entre les deux terrains. Un coût estimé à 20.000 € et irréalisable financièrement”, explique le mentor. “J’ai recruté quatre garçons du centre de formation de Virton, dont même un de Charleroi. Ils sont habitués au synthé. Le A est vert, mais a juste été arrosé et tondu. Il est bosselé. C’est pourtant à domicile qu’il faudra prendre des points.” Le réalisme prévaut. “Il faudra faire preuve de bons sens avec nos résultats.” Les Méchois accueillent Condruzien, également nouveau venu en D3 amateurs. “On aura un bon premier aperçu.”