Vers une version améliorée de l’Olympic en D1 amateurs
Les dirigeants de Châtelet et des Dogues se sont vus ce mardi et se disent enthousiastes pour une fusion des deux clubs.
- Publié le 23-01-2019 à 12h06
- Mis à jour le 28-01-2019 à 19h34
Les dirigeants de Châtelet et des Dogues se sont vus ce mardi et se disent enthousiastes pour une fusion des deux clubs. Après deux réunions, les présidents de Châtelet et de l’Olympic ont bien avancé. Pour reprendre l’expression du patron des Loups : "La fusion est actée à 90 %."
Mais l’homme sait qu’il reste du travail. Il devrait revoir son homologue de Charleroi, dans deux jours, pour avancer sur les détails. Que savons-nous actuellement de cette union entre le club de D1 amateurs et la formation de D2 amateurs ?
Le matricule ?
"On gardera l’appellation ‘Olympic’ dans le nom final" , explique Patrick Rémy, le patron de Châtelet-Farciennes. "Mais on doit encore rencontrer les instances politiques."
Les communes de Châtelet, Farciennes et Charleroi sont au cœur du projet. "Le président Rémy ne veut pas toucher à l’histoire des Dogues" , précise le boss de l’Olympic. "On devrait conserver le matricule 246, qui est important pour toute la région." Il faudra alors parler d’absorption plutôt que de fusion ? Ce sont encore des détails à régler, car les présidents parlent de fusion.
Les couleurs ?
"J’insiste sur le fait qu’il est trop tôt pour donner une réponse définitive", explique Adem Sahin. "Mais on devrait continuer à évoluer en noir et blanc. Ce sont les couleurs du club."
Les équipes ?
Patrick Rémy a expliqué qu’il devrait rester un matricule pour deux équipes. "On aurait une D1 amateurs compétitive et une D2 amateurs avec les meilleurs jeunes des deux centres de formation. Mais on ne fera pas de transferts pour cette équipe. Elle sera uniquement composée de jeunes, même si cette dernière devait rejoindre la D3 amateurs…"
Le budget ne devrait pas permettre d’assumer deux grosses équipes. "On verra ce qu’il en est des matricules et des équipes" , était moins précis Adem Sahin.
Le staff ?
"C’est trop tôt pour en parler. On devait régler la partie administrative. Au niveau sportif, il y a des forces à analyser", semblaient s’accorder les deux présidents.
La présidence ?
"Je m’en tape", insiste Patrick Rémy. "Ce n’est pas le cœur du sujet. L’important est de mettre les bonnes personnes à la bonne place."
Adem Sahin est d’accord avec lui : "Si, pour que l’Olympic soit en D1B, je dois être vice-président, je serai vice-président. Ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est que Patrick Rémy et moi avons le même projet."
Le stade ?
"On jouera à la Neuville", a précisé Patrick Rémy. "J’espère qu’on aura du public, des personnes qui se déplaceront. Mais cela passera par des résultats et de bonnes prestations."
Les jeunes ?
"C’est un point important pour nous", résume Adem Sahin. "On veut mettre en avant les gamins de la région. Si on parvient à réunir les deux structures, on pourrait travailler avec plus de 700 jeunes. On doit désormais élaborer le meilleur organigramme possible de cette jeunesse."
Le comité ?
"On va analyser les forces de chacun et élaborer un projet professionnel", insiste Adem Sahin.
"C’est un point sur lequel on compte avancer dans les prochains jours", précise Patrick Rémy.
Le projet sportif ?
"On a de l’ambition tous les deux. On espère amener l’équipe en D1B", explique le patron des Dogues. "Mais, pour cela, on devra bien faire les choses. Mais, ensemble, je pense que c’est possible."