Le triathlète Dominic Bertin face à la Norseman, l’enfer du Nord
Le Fleurusien sera au début du mois d’août au départ du Norseman, le triathlon le plus extrême qui soit.
- Publié le 11-07-2019 à 09h56
Le Fleurusien sera au début du mois d’août au départ du Norseman, le triathlon le plus extrême qui soit.
Considéré comme le triathlon le plus dur du monde de par les conditions extrêmes dans lesquelles il se déroule, le Norseman, triple effort qui se tient sur une distance Ironman, attire chaque année au mois d’août en Norvège des triathlètes avides de sensations fortes.
Pour y prendre part, il faut s’inscrire et… attendre patiemment d’être tiré au sort ! En effet, seuls 232 athlètes peuvent y participer ! Dominic Bertin, un Fleurusien, fait partie des chanceux. Le 3 août, sur le coup de 5 h, il se lancera du pont d’un ferry pour nager 3,8 km dans une eau à maximum 13°C, roulera 180 km en vélo sur un circuit présentant près de 5000 m de dénivelé positif et courra 42 km sur des chemins rocailleux. "Depuis quelques années, je tentais, comme 4 000 autres candidats, le tirage au sort, raconte-t-il. J’ai appris la bonne nouvelle en novembre."
Âgé de 58 ans, l’athlète hennuyer a déjà fait plusieurs Ironman, demi-Ironman (70.3) et d’autres triathlons plus courts. Il a également participé à des swimrun (alternance de course à pied type trail et de natation en eaux froides). "Mais je m’attends à tout autre chose… La natation se fait dans un fjord où il est difficile de s’orienter vu la pénombre, le circuit vélo offre l’ascension de cinq cols…"
Cette course se fait en complète autonomie avec une équipe personnelle qui suit l’athlète en voiture sur la partie vélo, le ravitaille et l’accompagne également sur les 10 derniers kilomètres de course à pied. "Je suis terriblement impatient d’y être, de découvrir cette magnifique région et l’épreuve en elle-même, loin des clichés commerciaux des circuits habituels, proche des origines du triathlon."
Pour sa préparation, l’athlète de l’ATCC et de Fleurus Athlétisme compte sur son expérience. "Mes compétitions de swimrun m’ont habitué à la natation en eau froide et au trail. Je redoute surtout les températures froides mais je sais toutefois que si je sors de l’eau en bon état, le reste devrait bien se passer."
Sa relative facilité à grimper à vélo et à courir en terrain difficile devrait un atout. "Mon objectif sera de terminer et si possible d’arriver au checkpoint à 10 km de l’arrivée située à 1 800 m d’altitude. Il faut être dans les 160 premiers pour que l’on puisse continuer vers le sommet et obtenir le t-shirt noir. À partir du 161e, les athlètes sont déviés vers un itinéraire plus facile et obtiennent le t-shirt blanc, ce qui me ferait plaisir aussi. En effet, je pense avant tout à franchir cette ligne d’arrivée."