Alex Ficheroulle, une des bonnes surprises du PAC
"L'argent, je m'en moque", dit-il.
- Publié le 16-11-2019 à 13h00
"L'argent, je m'en moque", dit-il.
La saison dernière, tout le monde a eu le plaisir de découvrir Alexandre Ficheroulle. Un gamin d’à peine 20 ans qui a déjà de l’assurance à revendre, en défense. Un an plus tard, l’ancien jeune du Sporting et de l’Olympic est en D3 amateurs, avec Pont-à-Celles. Pourtant, il a dû faire un choix pour ses études. Entretien, avec un gars qui a la tête sur les épaules.
Alexandre Ficheroulle, comment se passe cette découverte de la D3 amateurs ?
"C’est un plaisir de pouvoir évoluer avec son équipe à ce niveau. C’est un plus beau football qu’en P1. Les équipes tentent de poser le jeu et de construire. Il y a de bonnes confrontations contre de solides adversaires. Pour poursuivre mon apprentissage, c’est l’idéal."
Quel est votre parcours ?
"J’ai été formé à Châtelet, avant de rejoindre le Sporting et l’Olympic. À 17-18 ans, j’ai commencé à m’entraîner avec l’équipe A des Dogues sous les ordres de Soner Yurdakul. Mais j’ai dû faire un choix pour mes études. J’ai déménagé dans un kot à Mons. Du coup, je me suis retrouvé à jouer dans une équipe de P2."
Cela a dû être une décision difficile ?
"Lâcher le football pour les études, ce n’est pas simple. Mais c’est le choix de la raison. Malgré tout, quelques années plus tard, je me retrouve en D3 amateurs. Je n’ai plus de kot, même si je poursuis mon cursus."
Comment êtes-vous arrivé à Pont-à-Celles ?
"Thomas Van Roosendael est mon tonton. Il a parlé de moi. Roch Gérard m’a pris en test. Il a rapidement confirmé que je pouvais rejoindre le groupe."
Avec une belle saison en P1, au poste de back gauche ?
"Pourtant, ce n’est pas ma place de prédilection. J’ai été formé en 6 ou en 8. Mais je me sens bien, derrière, surtout dans l’axe."
L’arrivée de Max Afflisio ne vous a pas fait peur ?
"Au moment de discuter avec la direction pour la prochaine saison, j’ai été direct. Je me moquais de l’argent. Ce que je voulais, c’était connaître mon avenir sportif. On m’a expliqué que le coach aurait besoin de moi dans l’axe. Je suis content de pouvoir avoir un coéquipier comme Max. Il a une superbe carrière. Il me met la pression, il me conseille. C’est un grand frère pour moi."