Futsal ou football, Christopher Becker parcourt des kilomètres par passion !
À 30 ans, le Marcinellois Christopher Becker n’hésite pas à faire de la route pour entraîner.
- Publié le 08-02-2019 à 12h57
- Mis à jour le 08-02-2019 à 13h53
À 30 ans, le Marcinellois Christopher Becker n’hésite pas à faire de la route pour entraîner. Christopher Becker dit "papa" est un visage bien connu dans le monde du futsal national et du football provincial.
À 30 ans, le Marcinellois s’occupe de Magic Thulin. Une formation de D2 à la Ligue qui lutte pour terminer dans le top trois. Portrait.
Christopher Becker, comment vous êtes-vous retrouvé dans la région de Mons-Borinage ?
"C’est ma troisième saison. Au départ, je suis arrivé en tant que joueur-entraîneur. Le club luttait pour sa survie en D2. Après le maintien, on a joué les premiers rôles. Cette saison, on a pour objectif de terminer dans le top trois. Le club est actuellement quatrième. Il connaît un petit coup de mou, suite notamment au départ d’Orazio Valenti pour Roselies. Mais tout est encore possible."
Vous vous plaisez loin de vos bases ?
"C’est ça le sport à un bon niveau. Il faut accepter de faire des kilomètres. J’ai commencé à 18 ans en salle, avec le Futsal Carolo Frameries. Ensuite, j’ai rejoins le GDL, lors de la fusion, avant d’avoir la chance d’arriver à Châtelineau. J’ai eu le plaisir de travailler avec de grands entraîneurs et de côtoyer parmi les meilleurs joueurs du royaume. Mais j’ai toujours été un neuvième choix, en D1. C’était normal vu le niveau de mes coéquipiers. On m’a alors proposé de rejoindre la Ligue. Là, j’ai pu m’exprimer en D1 et me forger un petit nom."
Aujourd’hui, vous ne jouez plus ?
"J’ai dû faire un choix. Ce n’était pas possible d’être joueur et entraîneur. Quand le groupe en a besoin, je dépanne. Mais je me concentre surtout sur ma fonction de coach. Elle me passionne. J’y trouve énormément de plaisir."
Vous comptez poursuivre à Thulin ?
"Je me pose des questions. D’un côté, je suis très bien. J’ai la chance de travailler dans un club sain, avec un président passionné. J’ai l’objectif de l’aider à faire monter l’équipe. Mais je n’ai pas envie de faire la saison de trop. Trois ans, c’est peut-être un cycle. J’ai des touches en Belgique et en France. Je dois prendre le temps de la réflexion. Mais je compte me spécialiser dans le coaching."
T2 en prairie
L’homme est également actif en prairie. Formé au Sporting de Charleroi et à Heppignies, il est également passé par l’Olympic. Aujourd’hui, il poursuit sa passion, pour le plaisir, en P3 Namuroise. “Je suis à Fraire”, explique l’intéressé. “J’ai accepté de suivre Sébastien Van Hée qui voulait relancer un beau projet. Je suis venu avec quelques amis. Mais je me suis blessé. Alors, l’entraîneur m’a proposé d’être son T2. C’est une belle expérience. Cela me permet d’en apprendre également un peu plus sur ce rôle. Mais je compte continuer à jouer quelques saisons.”
Christopher Beckers est un fan de ballon rond. “Cela occupe le plus clair de mon temps. Mais j’essaye également de bien m’occuper de mes enfants et de ma famille. Ils sont importants. Je dois trouver le juste milieu.”