Filippo Gaone: "De retour pour leur éviter de reproduire mes conneries"

Il y a quelques mois, à l’occasion d’un portrait sur son fils, Filippo Gaone expliquait qu’il n’avait plus vraiment le temps pour le football et que l’argent pourrissait tout. Par contre, il ne cachait pas son affection pour Patrick Rémy, le président de Châtelet. Au cours de cette semaine, les responsables de la future mouture de la fusion entre les Loups et les Dogues ont annoncé l’arrivée de l’ancien patron de La Louvière en tant que vice-président. Entretien.

Le football vous manquait ?

“Ce n’est pas tellement un manque. Mais cela me fait plaisir de pouvoir soutenir la nouvelle équipe. Patrick Rémy est un homme charmant et volontaire. J’apprécie ce qu’il fait.”

Comment avez-vous rejoint le projet ?

“En discutant avec les responsables, cela est devenu concret, au fil du temps. Je mets mon expérience à leur disposition.”

Cette fusion vous plaît ?

“Je pense qu’il y a le terreau nécessaire pour créer une belle émulation. Châtelet a un beau potentiel et l’Olympic dispose d’un public. Il y a du travail. Mais ce sera intéressant.”

Qu’allez-vous apporter ?

“Mon passé, mon vécu, mais pour les bonnes choses. Je veux leur éviter de reproduire mes conneries.”

Il y a des choses qui vous tiennent à cœur ?

“La jeunesse. Je veux amener des jeunes vers cette équipe première. Il faudra également axer le projet sur l’éducation. Le meilleur joueur du monde n’est rien, s’il n’a pas du savoir-vivre et du respect.”

Vous le voyez comment le futur ?

“Dans la région, derrière le Sporting de Charleroi, il y a l’Olympic. Il faut profiter de cette place pour se faire un nom.”

De l’ambition ?

“Non. Il faut y aller étape par étape. Patrick Rémy a la tête sur les épaules. Il n’est pas pourri par le football.”

Vous l’appréciez beaucoup !

“C’est un homme bien, avec des idées. Je pense qu’il peut faire de grandes choses. Il est carré et organisé. Il veille au grain et se moque du sale football. On peut former une bonne paire.”