Basket-ball : Débuts catastrophiques pour les Spirou Ladies

Charleroi espérait passer un cap en attirant des renforts de choix. Mais rien ne fonctionne en ce début de saison.

Meignant Hadrien
Basket-ball : Débuts catastrophiques pour les Spirou Ladies

Charleroi espérait passer un cap en attirant des renforts de choix. Mais rien ne fonctionne en ce début de saison.

Vincent Bouffioux n’y va pas par quatre chemins quand on lui demande de tirer un premier bilan après cinq matchs. "C’est dramatique, tout simplement", lâche-t-il. Et ce qui l’attriste encore plus, c’est qu’il ne parvient pas à changer la tendance. "Je n’ai pas encore trouvé la bonne fréquence pour faire passer mes messages au groupe. Et dans le chef des joueuses, je ne sais pas si j’ai affaire à de la naïveté… ou à de la mauvaise foi."

Le week-end dernier, les Carolos se sont pris une fois de plus les pieds dans le tapis. "On a encaissé 52 points en deuxième période, c’est énorme, peste-t-il. Pourtant, à la pause, je les avais félicitées car elles ne défendaient pas mal."

C’est donc le quatrième revers en cinq matchs. "Je misais pourtant sur un 3/5 à la base , souligne Vincent Bouffioux. Et on ne peut pas contester quoi que ce soit car nos adversaires avaient toujours plus de 15 points d’avance sur nous au décompte final."

Les Carolos se retrouvent donc dans le fond du classement avec la peur de filer dans les playdowns. Il est impératif que le réveil soit rapide pour rectifier le tir mais aussi pour ne pas sombrer sur la scène européenne. Le Spirou Ladies va entrer dans le vif du sujet cette semaine contre Marbourg. Et il faudra afficher un autre visage pour ne pas être ridicule.

"C’est à double tranchant. Si l’on fait de bonnes prestations face à de solides adversaires, cela peut nous booster et nous permettre de nous relancer dans le championnat. Mais, au contraire, si l’on est dépassés en Central League, cela ne va qu’accentuer le malaise."

Les joueuses des Ladies doivent s’attendre à une forte charge de travail dans les prochaines semaines. Et la méthode Bouffioux a déjà fait ses preuves. "Je sens que je vais en faire venir quelques-unes pour courir dès 7 h du matin. Je l’avais déjà fait avec Pappalardo et Veidere. Généralement, le message passe bien quand je fais ça." En espérant que cela suffise à lancer la machine pour des Carolos qui tournent péniblement à 50,8 points par match.

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