Luca Santinelli (Gosselies) est passé de la P3 à la D3 amateurs

Luca Santinelli a découvert un autre monde à Gosselies, en quelques saisons.

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Luca Santinelli (Gosselies) est passé de la P3 à la D3 amateurs

Luca Santinelli a découvert un autre monde à Gosselies, en quelques saisons.

Quand il évoluait en P3 avec Jumet, Luca Santinelli n’aurait jamais pu imaginer rejoindre, un jour, l’échelon national. Pourtant, il est un titulaire indiscutable à Gosselies où il a même porté le brassard en début de saison. Entretien.

Vous avez rendu votre brassard de capitaine ?

"Je suis heureux du retour de Tonio Passalacqua. J’ai reçu le brassard pour le seconder pendant son absence. Ce fut un joli clin d’œil du destin."

C’est-à-dire ?

"Il y a encore quelques saisons, j’étais en P3. Je ne pouvais pas m’imaginer, un jour, rejoindre la D3 amateurs. Aujourd’hui, je peux mesurer le chemin parcouru."

Quel est votre parcours foot ?

"Je suis passé par Jumet, l’Olympic et Monceau. Avec les Jumétois, j’ai décroché le titre, avant de suivre Franco Scimemi à Gosselies. C’est ma quatrième saison. J’ai tout connu. Les matchs pour se maintenir et le tour final. Cette montée en D3 amateurs est une formidable opportunité pour tout le club."

Vous pouviez vous imaginer une telle évolution ?

"Je rêvais secrètement de la P1. Mais la D3 amateurs, c’est un autre monde. On va jouer dans des stades de D1, parfois. Face à nous, on se retrouve contre des éléments de D1 et D2. Le week-end dernier, je devais défendre contre Baptiste Ulens qui a évolué au sein de l’élite. C’est vraiment génial."

Un supporter de Mons, frustré, criait : "retournez en P4." Vous lui avez donné tort !

"On m’en a parlé dans le vestiaire. Cela fait partie du football. Oui, Gosselies est un petit club issu de la provinciale. Mais il n’a pas volé sa place. Avec ses qualités et son esprit familial, il compte aller chercher des points, même face aux grosses cylindrées. Avec des gars comme Passalacqua et notre mentalité, on va parvenir à s’installer dans cette division. À 26 ans, j’ai bien envie d’y rester un peu."

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