"Châtelet dans le Top 10? Je signe à deux mains"

Après un championnat qui a mis les nerfs de tout le monde à rude épreuve, Patrick Rémy, le chef de meute des Loups, espère que ses guerriers sortiront les crocs.

Patrick Rémy, quel est l’objectif de cette saison ?

"Un peu de quiétude. Je ne veux plus dépendre de la disparition d’un matricule pour obtenir le maintien."

Vous êtes content de votre recrutement ?

"Pour le moment, oui. Le groupe vit bien. Il travaille et il est réceptif. S’il est solide défensivement, il avait besoin d’un plus offensivement. Cela commence à arriver."

Alex Czerniatynski comme entraîneur, c’est le bon choix ?

"Je suis content de lui, comme j’étais content du travail de Fred Stilmant. Il apporte son vécu et son calme. Le groupe l’écoute. Il est professionnel et il a une bonne entente avec son T2."

Vous avez également apuré votre noyau ? C’est terminé d’avoir près de 30 joueurs ?

"C’était nécessaire. Mais la saison dernière, il était difficile de se séparer de certains joueurs. Ils ont contribué à la montée de l’équipe en D1 amateurs. C’était également leur récompense."

Après toutes ces montées et l’évolution du club, Patrick Rémy est toujours aussi passionné ?

"Oui. Je prends toujours du plaisir. C’est important. Le club est resté familial, malgré son évolution."

Avec une belle école des jeunes ?

"C’est l’une de mes fiertés. Les formateurs réalisent de l’excellent travail. Les équipes poursuivent leur apprentissage. On dispose de très bons jeunes."

Il vous manque quelque chose ?

"Un terrain synthétique. C’est le prochain gros projet, avec la Ville. C’est nécessaire pour un club comme le nôtre."

Il y a un bémol, quand on parle de Châtelet ?

"Non."

Le manque de public ?

"J’ai pourtant essayé de le ramener au stade. J’ai multiplié les actions. Je fais le maximum. Mais l’engouement n’est pas toujours au rendez-vous. Même lorsque les joueurs ont décroché le titre en D2 amateurs. C’est dommage. On doit dépendre des adversaires pour remplir nos tribunes…"

Si demain vous pouvez choisir la place finale de Châtelet-Farciennes ?

"La neuvième ou la dixième place, je signe à deux mains. Cela sera le signe de stabilité et une bonne base de travail pour la suite."