"Tout n’est pas si mauvais" chez la lanterne rouge de l'Entente du Centre
L’Entente du Centre traîne en fond de série en D1 LFH mais ne s’alarme pas.
- Publié le 08-02-2019 à 09h58
- Mis à jour le 08-02-2019 à 09h59
L’Entente du Centre traîne en fond de série en D1 LFH mais ne s’alarme pas. Le projet Horizons 2020 prend un peu de plomb dans l’aile en ce moment à l’Entente du Centre. Alors qu’il devait permettre aux deux équipes premières (hommes et femmes) de se hisser en D2 nationale (ce que les dames ont réussi à faire), la saison est un peu plus compliquée chez les messieurs.
Actuellement, l’Entente du Centre est tout simplement dernière en D1 LFH avec zéro point au compteur.
"Mais, théoriquement, comme une équipe a déjà déclaré forfait pour la saison, il ne devrait pas y avoir de descendant", précise l’entraîneur, David Dufrane. "Au cas où il y aurait une deuxième place de relégable, il faudrait gagner deux fois en playdowns."
Si l’entraÎneur de la D1 LFH manageoise se veut optimiste, c’est qu’il y a des raisons d’espérer.
"Tout n’est pas si mauvais ou si sombre en effet. À la mi-saison, on était tout de même la deuxième meilleure attaque de la saison. Bon, malheureusement, on était aussi la pire défense. Quand on arrivera à mettre d’office un but de plus que l’adversaire, ça ira évidemment bien mieux. On travaille évidemment la défense mais, mis à part contre United Brussels, on n’est pas archi dominés."
Cela commencera dimanche contre Villers, le plus proche concurrent direct. Autant dire que c’est un bon test pour Dufrane et son équipe, qui a vu pas mal de têtes partir. "Ce qui explique aussi nos résultats. On a perdu pas mal de cadres comme Max Pellet, Florian Mulder, Arnaud De Rie ou encore Garib Samraoui, pour ne citer qu’eux. Certains sont partis à United Brussels, dans un club qui était plus conforme à leurs ambitions sportives. Ensuite, ce sont des départs qu’on n’a pas réussi à compenser. Comme joueurs expérimentés, il nous reste Alexandre Lechien (NdlR : qui a quitté toutes ses fonctions en coulisses) e t Stéphane Delfosse. À côté, on compte sur les jeunes. Mais c’est surtout sur la génération suivante qu’on compte pour aller plus haut. Chez les U14 notamment, on vise les finales nationales. Mais il faudra attendre encore quelques années avant qu’ils puissent vraiment tirer l’équipe première."
En attendant, le club fait le gros dos pour ne pas voir les ambitions tomber à l’eau. "Le projet 2020 est là, mais ce sera difficile évidemment."