P1: déjà l’effet Stéphane Monnier à Neufvilles?

Pour son premier match à la tête de Neufvilles, les Sonégiens ont gagné en P1.

Delvigne Antoine
P1: déjà l’effet Stéphane Monnier à Neufvilles?

Pour son premier match à la tête de Neufvilles, les Sonégiens ont gagné en P1. Avant-dernier avant la trêve, Neufvilles est à la traîne dans cette P1. Devant ce manque de résultats, les dirigeants ont jeté leur dévolu sur Stéphane Monnier. Ce dimanche, premier match et première victoire avec un retentissant succès 5-1 contre Gosselies, 3e de la série.

De l’envie. De la fierté. Des sourires. Voilà ce qui avait fait son retour sur les visages après la rencontre ce dimanche. Une trêve et des séances physiques après la lourde défaite face au Pays Blanc (2-5) plus tard, Neufvilles a donc retrouvé son efficacité. L’explication ? Une confiance retrouvée !

Pour le récent coach de Neufvilles, "rien n’est encore fait, loin de là. Ce succès, tant sur le plan comptable que sur le plan mental, a fait du bien. Le groupe est persuadé de pouvoir battre tout le monde, il n’a peur de personne. Moi-même, je sens un gros potentiel intrinsèque dans ce noyau. Notre souci, c’est de jouer par phases. L’équipe perd sa concentration par moments et ça nous coûte cher. Si on sait se défaire, bannir cette irrégularité pendant 90 minutes, nous ferons un grand pas en avant".

Avec quatre buts dans la dernière demi-heure, Neufvilles a pris le dessus sur son adversaire du jour. "On a été moralement au-dessus. Le deuxième but leur a coupé les jambes et nous a donné des ailes. Ce rythme, cette cadence, on essaie de l’inculquer au groupe lors de nos rendez-vous en semaine. Mon objectif, c’est d’arriver à faire la différence après cent minutes de jeu s’il le faut."

Le nouveau-venu dans la grande famille neufvilloise "veut sauver ce club. Pour les jeunes, pour la P3, pour cet engouement. Cet entrain me donne envie d’une chose : me fidéliser à Neufvilles. J’aime ce club, j’aime ce niveau. Que Neufvilles devienne un club phare de la P1 serait plus que mérité. Tout ce que j’espère, c’est pouvoir dire la même chose dans dix ans. Arriver à imiter Grégory Gorez, qui a fait une carrière incroyable ici, j’en serais fier".

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